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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 17:43

J1 qui s'annonce, sans doutes possibles. C'est foutu, une fois de plus.

Pourtant, pour la 1ere fois, on avait peut-être enfin une chance que cela marche, 2 blasto transférés dans un corps pas massacré par la ponction et la stim, un endomètre un peu requinqué. Mais non. Pour de multiples raisons, personnelles (j'avais rêvé de fêter mes 42 ans avec mon bébé dans les bras ou tout près d'arriver), de couple, de vie à essayer de construire, il fallait que cela marche cette fois. Mais cela n'a pas marché et je suis à bout de forces. Je n'ai plus la force d'endurer, d'espérer, de supporter, de chuter, de me relever. Plus la force de supporter cette idée de plus en plus probable d'une vie sans enfant à construire seule tout en supportant la présence et les contraintes d'un enfant qui n'est pas le mien. Plus la force de croire qu'un jour cela puisse marcher. Plus la force, plus envie.

 

Il reste cette foutue pds à faire, que je ne ferai pas à la clinique (hors de question qu'ils se fassent 1 € de plus sur leur incompétence et sur notre dos). D'ailleurs, nos embryons ont ils vraiment été replacés et au bon endroit il y a 11 jours, puisque Dieu ce connard fait les transferts sans écho puisqu'il est tellement bon ? Comment ne pas imaginer qu'en plus de se venger en me faisant mal, il n'a pas sciemment foiré le transfert ou pas sciemment d'ailleurs, vu que Monsieur a disparu depuis longtemps des congrès et rdv de médecins ou chercheurs de pointe. Vous savez ce que cet abruti répondait quand il expliquait que les transferts étaient sans écho-guidage ? que pas la peine avec son immense expérience. Le fait que les couples puissent avoir envie de voir, de suivre cet instant n'étant bien évidemment pas pris en compte dans ce centre immonde où les patients sont traités comme de la merde. On a perdu plus de 2 ans ici et gaspillé 3 de nos tentatives en France, j'ai tant pleuré et tant souffert physiquement, été si maltraitée et humiliée... Et ces 2 ans étaient d'autant plus précieux vus nos âges. Résultat: nous n'aurons sans doute jamais d'enfant biologique (vu que maintenant l'infertilité masculine est devenue secondaire par rapport à mon âge !), et moi jamais d'enfant du tout sans doute même si on va vers le don de sperme (trop vieille pour une IAD donc encore une FIV avec tout ce que cela signifie pour mon corps ?!) ou le DO qui ne marchent pas à tous les coups. Quel avenir me reste-t-il, quel avenir nous reste-t-il ?Une immense impression de gachis, un immense désespoir face à cet horizon incertain et sombre. Marre de souffrir, marre de me sacrifier, marre de ne plus vivre pour rien.

 

Mardi 1 octobre: Pds négative comme prévu. Toujours pas de vrai J1 pour de vrai. Toujours pas vraiment réalisé que c'était encore raté, que nous n'avions plus d'embryons en réserve; qu'il allait falloir tout recommencer. Plus de larmes aujourd'hui, plus la force, plus la foi. Je vais débaptiser cette rubrique appelée dans la folie de l'espoir "The TEV, The One": et bien non ce n'était pas Le TEV, celui qui allait nous redonner le sourire et un bébé au bout. Essaie encore. Jusqu'où ? Poursuite des examens ici pour changer de centre vendredi et Rdv pris à Barcelone. Continuer. La peur au ventre et l'espoir envolé.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 22:39
Un peu plus d'une semaine depuis le transfert. Encore quelques jours avant la prise de sang.
Encore quelques tout petits jours avant l'arrivée de J1 si celui ci devait arriver, un peu avant la date prévue de la pds. Une attente vite passée en quelque sorte jusqu'à aujourd'hui, débordée de boulot et surtout, en fait je crois que je n'ai pas réalisé. Réalisé que ce transfert de nos deux derniers embryons avait été, enfin, fait. Et pourtant je l'ai senti ce transfert... Passons...
Je crois qu'en fait je n'ai pas tout à fait realisé que nous jouions une nouvelle et presque ultime chance.
Pourtant j'y pense tout le temps et à chaque instant à ces petits peut être encore dans mon ventre. On leur parle, on en rêve mais sont ils encore là bien accrochés quelque part ?
Donc ces jours sont passés sans trop d'angoisse, presque normalement même si plus de footing et déplacements limités. J'ai même annulé un déplacement à l'étranger craignant l'avion et trop de trajet en voiture et trop de boulot ici aussi. Pourtant cette fois ci j'ai du prendre un peu le scooter et la voiture, certes peu, mais en culpabilisant. Les fois précédentes j'avais pu éviter tout déplacement en véhicule à moteur possiblement sources de vibrations néfastes. En même temps vu le résultat des fois précédentes... Et puis il y a eu ces douleurs au début qui m'ont fait à la fois espérer que c'était la nidation puis fait craindre tout et son contraire (oui j'ai même googlelisé s'il y avait des douleurs très précoces en cas de GEU...)
Bref tout se passait sans trop d'angoisse, enfin sauf la nuit ou je dors très mal... Jusqu'à ce soir où une énorme et irraisonnée vague de cafard m'a submergée. Sans réelles raisons extérieures spéciales à priori. Sauf que les jours précédents mes règles je suis en général depuis toujours d'humeur tristounette. Donc à l'idée que cela soit ça, forcément le cafard se transforme en désespoir... J'ai tellement envie d'y croire (et moi aussi dixit M.), que cette fois soit la bonne et qu'on arrête de pleurer... Et que l'on puisse enfin construire notre vie.
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:11

TEC ce matin de 2 blastocytes dans une ambiance apocalyptique ! L'amour et la volonté de s'accrocher de nos petits seront ils plus forts que l'abjectitude humaine? Un TEC cauchemardesque mais la nouvelle importante du jour est sans nul doute que nos 2 embryons se sont dévitrifiés comme des grands et sont dans mon ventre. Et que nous sommes tous les 3 sur le canapé, car incapable de bosser comme prévu.

 

C'est un jour qu'on attendait depuis un an et qui s'est très mal passé. Récit circonstancié et sous lexomil !

 

8h30: après deux jours passés à me préparer et à me détendre en thalasso, me voilà prête, certes stressés tous les deux mais ça commence bien: au tel on nous dit que les 2 embryons ont résisté a la dévitrification et qu'on nous attend dans 1h.

Arrivée au Labo: direction PdS. Là, on me demande de payer la dévitrification (ben oui quoi, il y a des priorités dans la vie !) et on me donne mes résultats de vendredi: et là tout s'effondre: progestérone à 15 ! Soit très au dessus de la normale et au dessus du 12 qui, en mai, avait été jugé trop élevé et néfaste à la nidation. Vous vous rappelez ? C'est ici et Dieu, avec qui on avait demandé alors un entretien, nous avait expliqué par a+ b qu'une telle progestérone était anormale et pas propice à une implantation. Bref on avait tout arrêté. Et là alors que vendredi on avait parlé de notre crainte que cela se renouvelle, pas de coup de fil, pas un appel ce qui dans ce centre, (dans lequel  même les cas complexes au bout de plusieurs échecs et avec points particuliers, on ne vous appelle pas pour vous préciser les choses, ben non, quand même, pas de temps à perdre à rassurer et expliquer aux patients quoi !) signifiait qu'on lançait le TEC et que tout était ok.

Vous imaginez ma réaction? Effondrée en larmes a l'idée de nos embryons déjà dévitrifiés qu'on allait transférer dans une situation encore pire qu'en mai ? Mr A qui était en train de garer la voiture va en urgence au Labo de Dieu demander ce qui se passe. On lui répond au bout de 2 interlocuteurs et après avoir dérangé Dieu en personne pour avoir avis suprême (cela nous sera reproché quelques heures plus tard) qu'en fait la progestérone élevée c'était plus si grave car l'oestradiol était monté ! Ah bon, en mai, il ne parlait que progestérone et pas du rapport entre les deux... Quoi faire de toutes façons ? A part angoisser encore plus et se dire tout ça pour rien...

Une prise de sang plus tard durant laquelle on me plaint une aiguille à ailettes (j'ai les veines qui roulent et collapsent et les infirmières s'y reprennent souvent à plusieurs fois ou défilent à mon bras pour qu'une finisse par y arriver): "vous comprenez ça coûte cher" ! Pétasse je viens de te payer 110€ de dévitrification, tu vas pas me faire chier sur tes stocks d'aiguille, là???!

Bref, on arrive dans l'antre de Dieu, lieu des ponctions et des transferts. On m'installe, on nous fait attendre, l'infirmière me propose un lexomil pour me détendre comme je suis très énervée de ce qui se passe. Arrive (au bout d'une heure environ) Dieu en personne pour me faire le transfert: "Alors vous avez (osé) posé des questions?" Nous calmement lui disant qu'on est surpris vu qu'en mai la progestérone était rédhibitoire et que là, comme si de rien n'était, on transférait ! Réponse en substance et presque mot à mot: "vous n'avez pas à poser de questions, c'est moi qui décide. Mais vous, vous en posez beaucoup trop. Cela instaure un climat de suspicion. Et si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à changer d'équipe (ie de centre) et d'ailleurs, vous ne serez plus suivis ici car vous avez dépassé les bornes".

Donc voilà, nos embryons attendent dans leur cathéter, je suis installée et on est viré ! "Je fais le transfert alors ou pas ?" Connard ! Aurait on du lui dire qu'on a déjà commencé un dossier ailleurs, qu'on est allé voir une spécialiste à Paris, qu'on regarde très sérieusement l'Espagne ? Et qu'il était de toutes façons hors de question qu'on continue avec un centre dirigé par une ex-pseudo pointure sur le retour depuis longtemps et sans aucune humanité et pédagogie? Devait on lui parler du classement de l'ABM où son centre est si mal classé et les performances en succès des FIV surtout pas rattrapées par une écoute et une prise en charge humaine et dans la confiance ?

Bref, il a ensuite daigné faire le transfert, me faisant bien mal au passage alors que je n'ai jamais senti aucune douleur pendant les transferts. Vengeance mesquine à l'image de ce praticien abject quand on est sans défense, moi les jambes ecartées, à serrer les dents et à respirer en me disant qu'il faut que j'encaisse pour aller au bout et donner une chance aux embryons et avec nos embryons encore "en otage" dans ce centre. Ah si, quand même, une dernière pour la route: si cela ne marche pas, devinez la faute à qui? A moi car je crée avec mes questions et mes suspicions "une mauvaise connexion cortico-endométriale"... Ben voyons! Et si ça marche, ça sera grâce à lui, à son écoute attentive, à sa façon de mettre les patients en confiance ?

 

C'est fait, j'espère juste que cena ne sera pas préjudiciable au succès de ce TEC, tant attendu et sur lequel on a placé tant d'espoir. Mais est ce normal d'être traités ainsi, comme de la merde qui n'a pas le droit de chercher à comprendre ? Est ce normal de ne pas expliquer un minimum (on ne va pas lui piquer son job !) au patient qui attend légitimement des explications sur ce qu'il vit, sur ce qu'on lui propose / impose ? Est ce normal qu'on ait perdu plus de 2 ans dans ce centre de tarés où chacun, médecins, infirmières, techniciens, vit dans la soumission face aux diktats de Dieu ? Et où les patients ferment leur gueule, car pris en otage par un système de quasi-monopole et de délais soi disants plus courts que dans le public (le 2e centre de la région est un CHU) ? Est ce normal que les choses se passent ainsi dans ce pays dont on loue tant le système de santé ? Ok, la Secu prend en charge 4 tentatives, mais à quel prix derrière, en termes de succès, de relation humaine, de confiance et d'impact sur le couple et sur notre avenir ?Car pour eux on est un numéro (de facture! ) mais nous c'est notre vie et notre avenir qu'on joue.

 

Allez, il faut que je me détende, pour eux qui vont (ou pas) faire leur nid demain, pour moi et vivre tout ça mieux, pour nous. Qui sait un petit coup de lumière dorée me ferait du bien ??

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 09:05
Un matin comme tous les autres / un nouveau pari... Cette chanson de Daho.. Le 1er jour du reste de notre vie? Que le Dieu de l'azote et les seigneurs de la banquise soient avec nous... Et avec nos embryons... En ce jour de dévitrification. Transfert demain si tout va bien...
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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:05

HELP !!

Appel à avis, témoignages et réactions des centres face à une petite infection quelques jours avant un transfert !

 

En effet, la mauvaise nouvelle supputée s'étant confirmée avec une infection candida albicans et flore de Doderlein importante, vraisemblablement liée... au stress  (La belle affaire !), et même si je suis sous traitement depuis hier, je demande avis auprès de celles qui ont déjà eu ce type de tuile.

 

Vu l'ouverture d'esprit de mon centre, j'hésite à le leur dire vendredi lors de la prise de sang et de l'écho de contrôle avant TEC, de crainte que par principe et par ego (quoi vous êtes allée voir un autre gynéco que nous ???!), ils annulent direct le transfert prévu la semaine prochaine.

Sachant que je ne veux surtout prendre aucun risque de gâcher  nos embryons bien sûr et que si cas de force majeure il y a, eh bien, on repoussera...

 

Mais quelle est la pratique dans ces cas là ? Gynéco de ville et pharmacienne m'ont assuré qu'il n'y avait pas de souci ni par rapport à l'infection (sera t elle réglée ?) ni par rapport au traitement (qui sera terminé d'ici là).

 

Merci par avance pour vos retours d'expérience sur cette question...

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 15:07
Ce devait être un blog a 4 mains mais ce sont surtout les tiennes qui ont été a l'œuvre.

Non pas que je prenne de la distance mais tout simplement parce que je garde au plus profond de moi ce que je ressens comme une manière de me protéger.

D'autres explosent - toi parfois - et ont besoin d'exprimer leur douleur sur ce chemin qui ne semble jamais devoir finir.

Mais aujourd'hui un an après l'échec nous voici répartis, engagés à nouveau sur ce chemin d'espoir et de douleur, d'espoir et de peur, d'espoir pourtant et malgré tout pour avoir enfin notre enfant.

Et même si je parle peu et même si tu peux parfois croire que je ne suis pas toujours aussi présent que tu a besoin, je suis là avec toi sur ce chemin dont je veux l'issue belle et proche !

C'est un chemin de solitude mais c'est bien à deux que nous l'empruntons et je suis là près de toi, avec toi parce que je t'aime et que je veux cet enfant, notre enfant.
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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 23:31

31 août 2012. Il y a un an. Ce blog enregistrait son record de fréquentation, malheureusement pas pour une bonne nouvelle mais pour l'échec de FIV3.
31 août 2013: un J1 qui se conjugue avec le lancement du TEC1 bis. Le TEC des 2 embryons vitrifiés en août dernier et qui attendent depuis sur la banquise. Malgré une tentative en mai dernier de les en faire sortir et avec, depuis plus de 10 mois maintenant, ce traitement au long cours censé améliorer le volume endométrial... Après cette longue "pause", retour à la case PMA. On recommence donc avec l'espoir qui s'est amenuisé et la force de revivre un échec qui s'est envolée. Mais il faut y croire... Et on a envie d'y croire même si moi certains jours je ne crois plus en rien...

Un J1 toujours (de plus en plus) difficile à déterminer: ça démarre doucement, c'est déjà fini, c'est J0, J1, J+1 ??? Bref quand prendre ce foutu premier comprimé de provames? Était ce en fait hier, est ce bien aujourd'hui ou plutôt demain le bon jour ? Si seulement je connaissais l'avenir, celui du succès au bout ou pas, mais aussi celui là, très  prosaïquement aujourd'hui, de savoir si demain sera plus "rouge" ou pas ? (Edit: non demain n'aura pas été plus rouge, c'est de plus en plus express, J1 et puis s'en va ! Est ce nrmal ??)


Voilà, un an après, rien n'a changé, rien n'a avancé dans notre vie, il reste un peu d'espoir et des pistes "nouvelles" (DS, DO...) à explorer pour y arriver et gagner, bataille après bataille, la guerre mais les combattants s'épuisent...
Les prochaines semaines pourtant vont être éprouvantes mais sans garantie de succès: 1er verdict dans 14 jours avec la pds qui dira si les taux hormonaux sont compatibles avec un transfert (en mai c'était la progestérone qui n'allait pas, et cette fois pourra t on aller jusqu'au bout?), 2e verdict si la dévitrification se passe bien avec transfert à J19 et 3e verdict lors de la pds ou du prochain J1... 3ème verdict même positif n'assurant pas la victoire finale d'ailleurs même si cela constituerait une étape favorable inédite dans notre déjà long parcours...

Une année (de plus) écoulée. Je n'ose me demander ce que je ferai l'an prochain à la même date car je me suis déjà trop souvent posée cette question avec des espoirs que tout change bientôt et pourtant mois après mois, année après année, il n'y a toujours pas de bébé là ni même en vue... Et la lassitude semble gagner sur tous les fronts: alors que d'habitude, je suis toujours enthousiaste à l'idée de reprendre le rythme de la vie professionnelle, là j'ai juste pas envie de bosser, pas envie de voir du monde, pas envie de devoir faire semblant. Pas envie, quoi. Est ce un ras-le-bol global ou une vraie grosse déprime ? Pour Mr A , c'est pareil semble, à croire que ce n'est pas lié à nos boulots mais bien à la peur au ventre de reprendre la PMA et de revivre un échec... Et de sombrer vraiment si ça échoue encore...

Dans les autres choses qui ne changent pas, c'est mon écœurement pour ce centre. Sans doute automatisée, nous est parvenue la facture pour la 2ème année de maintenance de la vitrification. Toujours aussi prompts à envoyer les factures dans cette clinique... Mais il semblerait qu'ils n'aient pas jugé utile d'automatiser de la même façon, je ne sais pas, un rappel, un courrier, un mail à leurs patients (pardon, clients !) par exemple après un échec pour proposer un rdv pour faire un bilan de la situation, du vécu, des perspectives... Non là, c'est à nous de quémander un rdv pour comprendre, avoir des explications, ou un nouveau protocole, ordonnance, qui prend 2 à 3 semaines pour être faite. Les factures elles arrivent beaucoup plus vite. Étrange non ?

Espérons que tout çe qu'on traverse, que tous ces traitements, cette attente, que ces années gâchées à souffrir et espérer, que tout ça n'est pas pour rien. Espérons, par contre, que nos démarches pour changer de centre ne soient pas utiles, que nous allons aller mardi soir pour rien à la réunion d'info du nouveau centre, que les bilans faits début août ne seront pas utiles (AMH à 1.4, plus forte qu'en 2011, plus faible qu'en 2012, allez comprendre...) parce que ce TEC va marcher, aura marché...

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 15:01

Ou comment attendre un rdv qui ne fournit aucune explication. Ou comment se voir proposer de recommencer sans rien changer, sans prendre en compte ni expliquer les causes du précédent échec. Alors un appel à informations: quels sont les protocoles de TEC qui existent et que vous avez suivi, pour celles qui en ont eu ???

 

Aujourd'hui, nous avions rendez-vous (téléphonique) avec Dieu. Comme feu France Telecom, Dieu vous donne un rdv dans une plage horaire allant de 8h30 à 12h30... Passons sur la matinée de travail en l'air pour nous deux, passons sur la matinée à tourner comme des lions en cage dans l'appart, passons sur les tressaillements de coeur à chaque fois que le téléphone s'agitait... Enfin, à 11h50: Dieu au bout du fil... Yes !

"Vous avez demandé un rdv afin de savoir pourquoi j'ai fait annulé le TEC". Futé le monsieur... "Parce que le taux de progesterone était trop élevé". Ok ça on avait compris mais encore??

Taux à 12.3 ce qui est anormalement et extraordinairement élevé. Pourquoi, d'où cela peut il bien venir, qu'est ce que cela traduit physiologiquement ? Si on n'a pas eu de réponse à cette question, moi par contre j'ai eu droit 2 fois à la question "Est ce que vous avez pris de l'Utrogestan ?" "Non, on nous l'a déjà demandé", pas d'Utrogestan". En effet dans le protocole c'était Provames de J1 à J14, prise de sang et écho et Utro à partir de J15 Donc NON, je n'en ai pas pris puisqu'on a tout arrêté à J14 ! "Vous êtes sûrs?" Soit il me prend pour une débile profonde (et dans ce cas, on comprend qu'il veuille nous décourager à nous reproduire), soit Dieu n'a jamais pris d'Utrogestan car oublier si on a pris ou pas l'Utro, c'est juste pas possible. Même les culottes s'en souviennent alors... Admettons que les 2 hypothèses soient très probables, Dieu est mysogyne donc doit me cosidérer comme une débile et Dieu n'a sans doute jamais pris d'Utrogestan...

 

Recommencer ? Oui bien sûr ! Quand ? ca dépend de la date des règles car... le centre ferme en juillet. Peut on s'assurer par le biais d'un autre traitement que le taux de progesterone restera dans les clous ? Non, on ne sait pas pourquoi il a augmenté, il peut très bien ne pas ré-augmenter la prochaine fois. J'ai osé évoquer l'idée d'un blocage comme pour le protocole de FIV et parler du fait que mon ovulation avait comme chaque mois eu lieu à J12, mais cela n'a rien à voir (l'ovulation n'a rien à voir, ah bon...) et ce que je dis est débile. Cqfd. Cf point ci dessous !

 

Pourtant je ne parviens pas à comprendre en quoi le taux de progesterone est néfaste, même si j'ai retrouvé cette info plusieurs fois sur le net. Dans un cycle naturel et normal, la progesterone augmente en phase lutéale, or j'étais bien en 2e partie de cycle ! Alors que trop de progesterone nuise et soit néfaste à une implantation, ok, mais pourquoi ne peut-on pas réguler ça ? Va t -on retenter un TEC (FIV3/TEC1 bis, c'est joli non ?) et devoir tout annuler en cours de route à nouveau ?
Bien évidemment, une autre pensée folle et infondée m'a traversée l'esprit: la progestérone augmente lors d'une grossesse ???! A part qu'avec une ovulation à J12, à J14 rien n'a pu s'accrocher nulle part. Il a peut être raison, Dieu, je dois être débile pour avoir des pensées pareilles...

 

Bref...
J'aurais donc une question (qui pourrait aussi faire l'objet d'un article sur B-AMP!) : quels sont les protocoles de TEC existants ? Préconisés en fonction de quoi et selon quels paramètres (à part les lubies de tel ou tel médecin bien sûr !). Car Il semble, comme pour les FIV, y avoir autant de protocoles que de centres (et non pas que de femmes bien sûr, cela serait trop beau...)

 

Quelques éléments d'informations sur la progesterone et son impact en FIV. Vous noterez au passage la recommandation finale d'en discuter avec son médecin qui lui saura vous expliquer connaissant votre dossier. Ouais, en rêve...

 

 

 

Progestérone, les chiffres

 

La progestérone est une hormone produite par le corps jaune en deuxième phase du cycle menstruel, par le corps jaune gravidique puis par le placenta au cours de la grossesse. Son rôle est de préparer l'utérus à la nidation, puis de préparer la glande mammaire à la lactation. Son dosage permet en cours de grossesse, de refléter l'activité placentaire. En dehors de ce cadre, la progestérone sera dosée dans l'exploration de troubles hormonaux Elle est également utile pour la fécondation in vitro.

Valeurs normales

 

nmol / l µg / l

Avant la puberté < 0.91 < 0.28

Homme 0.42 - 1.82 0.14 - 0.56

Femme : Phase folliculaire 0.70 - 6.70 0.21 - 2.10

Ovulation 2.10 - 13.30 0.70 - 4.20

Phase lutéale 21.00 - 91.00 6.60 - 28.70

Ménopause 0.70 - 1.82 0.21 - 0.56

 

Au cours de la grossesse, les valeurs augmentent progressivement de 42 à 133 nmol/l (soit 13.2 à 42 µg /l) à 5 semaines d'aménorrhée jusque 532 à 1071 nmol /l (soit 166 à 366 µg /l) à terme.

 

Variations pathologiques

 

Diminution : Insuffisance lutéale responsable d'avortements à répétition ou de stérilité : taux bas vérifiés au cours de plusieurs cycles successifs. Insuffisance de sécrétion de FSHInsuffisance ovarienneHyperandrogénie Hyperprolactinémie Déficit en enzymes du métabolisme des hormones stéroïdes (maladies héréditaires rares) (17 a -hydroxylase, 20-22 desmolase)

 

Augmentation : Déficit en enzymes du métabolisme des hormones stéroïdes (maladies héréditaires rares) (17-20 desmolase, 21 hydroxylase)

 

Dr Marie-Françoise Odou

 

 

Q/R sur Cité Science / Universcience

Taux de progestérone élevé

 

Deux tentatives de fiv qui ne s'achèvent pas à cause de mon taux de progestérone élevé. Ma question : pourquoi la progestérone est élevée ?

 

Réponse

Bonjour,

 

Vous avez fait deux fécondations in vitro (FIV) sans succès. Votre taux de progestérone est élevé et vous souhaitez savoir pourquoi.

 

Pour rappel voici les différentes phases du cycle ovarien :

- la phase folliculaire

- l’ovulation

- la phase lutéale

« L’ovulation est une période de courte durée (en moyenne 48 heures) qui se caractérise par la libération de l’ovocyte mature par l’ovaire et sa captation par l’ampoule de la trompe de Fallope.

Dès que le taux d’œstrogène atteint un seuil (variable d’une femme à l’autre, mais généralement entre 300 et 350 pg/ml), il stimule la sécrétion de LH par l’hypophyse. Le taux de cette hormone augmente alors rapidement (c’est le pic de LH), et déclenche l’ovulation proprement dite, qui survient en moyenne 36 à 48h après le début de ce pic. »

http://www.natisens.com/Articles/Anatomie/Anatomie_femme/Cycle_ovarien.html

 

A titre d’information générale voici les taux de référence de la progestérone pendant les diverses périodes du cycle féminin :

- La progestérone:

La progestérone est une hormone sécrétée en 2e phase du cycle ovarien par les cellules de la granulosa du corps jaune.

Son taux reste stable et faible en première partie de cycle, et commence à augmenter environ 12 heures après le début du pic de LH. Il atteint un pic en milieu de phase lutéale, pour ensuite diminuer, suite à l'atrésie du corps jaune, sauf en cas de grossesse.

 

Valeurs de référence:

- phase folliculaire: 0,2 à 1,5 ng/ml

- phase ovulatoire: 0,8 à 3 ng/ml

- phase lutéale: 2 à 30 ng/ml

Vous trouverez sur le lien suivant un schéma reprenant les courbes des taux des différentes hormones (FSH, LH, Oestradiol et progestérone) durant le cycle.

http://www.natisens.com/Articles/Anatomie/Anatomie_femme/Secretion_hormones_femmes.html

(Natisens est un site administré par une médecin anesthésiste et une pharmacienne)

 

Dans un article scientifique du Dr Joëlle Taieb du service de biochimie et d'hormonologie à l’hôpital Antoine Béclère (Clamart), il est effectivement indiqué d’un taux trop élevé de progestérone est de mauvais pronostic pour l’implantation de l’œuf :

« Son élévation prématurée au cours des stimulations ovariennes dans le cadre de la fécondation in vitro et transfert d'embryon est d'un mauvais pronostic pour l'implantation. La méthode de dosage à mettre en oeuvre (technique directe ou après extraction et/ou chromatographie de l'échantillon) est fonction des indications cliniques. »

http://www.em-consulte.com/es/article/20873/progesterone

 

La lecture d ‘un article de Réalités en gynécologie-obstétrique (147, Septembre 2010), La réceptivité utérine de P. MERVIEL, E. LOURDEL, R. CABRY, M. BRZAKOWSKI, S. DUPOND, V. BOULARD, P. DEMAILLY, F. BRASSEUR, H. COPIN, A. DEVAUX, permet de comprendre que la progestérone modifie l’endomètre et que ce si le processus est trop prématuré, l’implantation est difficile :

«Cet auteur conclut qu’une différenciation lutéale précoce de l’endomètre (apparition de l’hyperéchogénicité) est délétère pour l’implantation et il préconise soit la congélation des embryons (pour un transfert dans un cycle plus adéquat), soit l’utilisation d’une antiprogestérone (RU 486) en fin de phase folliculaire afin de retarder la transformation de l’endomètre par la progestérone (p.2) »

http://www.performances-medicales.com/gyneco/Encours/147/04.pdf

 

En revanche, nous n’avons pas trouvé d’information sur les causes de l’élévation du taux de progestérone et vous conseillons donc, sur la base des informations que nous vous avons fournies concernant les valeurs hormonales théoriques, de demander conseil au gynécologue qui vous suit. En effet, lui seul, connaissant votre dossier médical, sera à même de vous expliquer les raisons de ces variations.

 

Nous espérons que ces éléments d’information vous aideront à enrichir le dialogue que vous aurez avec votre spécialiste.

 

L’Equipe de Questions-santé,

Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.

Service Questions-santé

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 19:39

Nouvelle du jour: le TEC est annulé. Cause progestérone trop élevée. En pma, rien ne se passe jamais comme prévu. CQFD. Pourtant ce matin, le monitoring avait bien commencé: endomètre à 8.3 à l'écho, mon record absolu, moi qui n'avais jamais dépassé les 7.8 lors des cycles de Fiv ! Mais coup de fil du labo en début d'après midi: on arrête tout, les analyses ne sont pas bonnes. Bien sur, impossible d'en savoir plus, de connaître le taux de progestérone, la fautive, de savoir s'il est envisageable de retenter sur le prochain cycle ou s'il faudra attendre. Prendre rdv avec Dieu pour qu'il nous explique et nous dise la sainte préconisation pour la suite.

Bref, le gros coup sur la tête. On avait envisagé une dévitrification qui nous laisserait sur le carreau mais pas ça. Moi qui en général répond toujours correctement aux traitements et est plutôt dans les clous coté dosages hormonaux... Et puis qu'est ce que cela signifie ? un dérèglement à force de traitements ? "Vous êtes déjà dans la 2e partie du cycle" ben oui ! ce n'est pas faute d'avoir dit que j'ovulais en général à J12 (senti il y a 2 jours, pour une fois, et confirmé ce matin à l'écho où le corps jaune était visible paraît il, so classe quand même!). Pourtant depuis le début de ce cycle sous provames, je me prends la tête avec la question de la synchronisation entre l'utérus et les embryons (des J6). Et je m'inquiétais de ce transfert prévu d'office à J19 sans qu'on se préoccupe de la date d'ovulation. Pas de transfert du tout, le problème est réglé!

Quid et quand la suite?? Sachant que le centre ferme en juillet, et que je ne sais pas si on va être "autorisé" à recommencer des le mois prochain. Bref on est déjà en août, un an sans essai dans les dents...

En attendant, je suis preneuse de toute explication sur : - les explosions de progestérone, - les cycles après arrêt post-provames (il parait que les règles arrivent peu après l'arrêt du provames selon la technicienne du labo), et puis tant qu'on y est des explications sur pourquoi la vie est tellement merdique en PMA...

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 22:55
Nous y voilà. Le cycle du TEC. Le J1 de the cycle.
Après des mois de traitement spécial endomètre, après quelques semaines de flottement loin de la Pma, après des jours à se demander si TEC en mai ou TEC en juin.
Après une journée d'anniversaire (41 ans, et dire qu'il y à plus d'un an, on lançait ce blog, encore pleins d'espoir que la prochaine fiv soit la bonne...) à guetter l'arrivée des premiers signes. Car oui mon corps ce farceur n'en a donné aucun ce mois ci: pas de seins lourds, pas de mal au ventre, rien!
Après un dimanche en vadrouille pour un long week-end prévu de longue date à s'interroger sur rouge / marron, GO / NO GO now ou pas. Ce qui n'est pas encore tout a fait tranché d'ailleurs: 1er comprimé de provames ce soir ou demain matin ???!
Voilà, nous y voilà. En espérant que cette décision de se lancer maintenant est la bonne et en se disant qu'elle est nourrie de pleins de signes: une décision, un jour d'anniversaire, mise en pratique au cours d'un we loin des soucis... Une tentative qui reste datée du printemps car j'ai le sentiment (vrai ou faux ??) que cela marche mieux au printemps. Une tentative dans la foulée d'une série de bonnes nouvelles notamment au sein du groupe des Pmettes de la rencontre de mars à Paris: alors pourquoi pas nous les prochains ?
La suite: 5 jours de provames puis 10 jours en doublant la dose, puis un monitoring à J14 et l'ajout de l'ami Utro et un transfert à J19. Si tout va bien, si ma réaction au traitement est ok, si le dosage d'oestradiol à J14 est correct, si la dévitrification se passe bien, si si si... Et verdict peu avant mi juin... Le tout sans en parler à personne, à part ici dans le cercle restreint et compréhensif des Pmettes.
Hauts les cœurs, quand faut y aller, faut y aller et on y croit...
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  • A &amp; A, 40 ans et des poussières, trouver, un peu tard, l'amour de sa vie et avoir envie d'un enfant. Mais un cancer il y a 10 ans et distilbène in utero... Se battre contre l'adversité, s'essouffler, s'aimer en espérant le meilleur...

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