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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 17:07

Attention, billet lugubre et no future...

Entre deux articles sur le front de la PMA, de ses combats BAMPesques et de ses avancées scientifiques ou errances administratives, quelques nouvelles du front d'ici. Qui ne sont pas brillantes.


Presque un an après la dernière tentative de FIV (3e de son état), un essai de TEC avorté cause progestérone élevée, un traitement endomètre qui suit son cours (ou pas, allez savoir ce qui se passe à l'intérieur) et un 41e anniversaire passé sous silence et la peur au ventre du temps qui tourne, faites vos jeux, rien ne va plus.

Le moral et l'espoir se sont faits la malle, emportés par les torrents d'eau des pluies du printemps et ont fondus au soleil de ces premiers jours d'été caniculaires pour ceux (les espoirs) qui restaient encore. Pourtant une minuscule lueur d'espoir justement, à la faveur d'un contact pour prendre contact avec un médecin spécialiste du DES ou pour un avis sur la possibilité d'un changement de centre avaient, l'espace de quelques heures, regonflé un peu la machine à y croire. On se contente de peu au point où on en est.

Mais, il faut se rendre à l'évidence, on attend pour faire des FIV, on attend pour faire un TEC, on attend pour espérer une réponse et la boite mail et le téléphone restent muets de ce côté là.

 

Aurons nous droit, un jour, à une véritable consultation pour faire le tour de la question de notre infertilité, considérée spécifiquement et avec ces variables particulières, afin de savoir, tout simplement, si cela vaut le coup de continuer ? Si cela vaut le coup de continuer à prendre le risque d'y laisser notre peau et celle de notre couple ? Et si oui, ce qu'il faut tenter ? Faut il aller vers une 4e FIV en France mais dans un autre centre avec une prise en charge différente, à défaut d'être forcément meilleure ? Faut il aller vers une FIV en Espagne (ou Belgique, Tchéquie, Grèce, ou Crête, bref là où les résultats sont bons et les conditions optimales !) si l'utérus est déclaré réellement apte à remplir son rôle mais en espérant gagner du temps par rapport à ici ou pour avoir une 5e chance quand on a l'âge canonique de plus de 40 ans ? Est il pertinent de tenter les IAD ici ou ailleurs, dans la mesure où, si l'utérus est le dernier facteur limitant, cela nous donnerait plus de chances avec des traitements moins lourds comparés aux 4 malheureux petits essais des 4 FIV-ICSI règlementaires ? Où peut-on faire cela ? en centre PMA ou en cabinet gynéco en ville ? Ou alors, devons nous être conscients que notre salut n'est nulle part ailleurs que dans la GPA ? Et dans ce cas, que faire, comment faire, comment s'y prendre et question subsidiaire, serai je seule ou pas dans cette autre aventure ?

 

Pour agrémenter le tout, quelques élements "coups de grâce" extérieurs: une "copine", disons relations de travail et d fiesta en son temps, qui est au courant depuis 1 an de mes essais et s'était distingué par quelques petits mails ou entrevues un peu putassiers sur les bords ou qui donnaient moyen envie d'y revenir (genre je parle de ma fille en long en large et en travers, et de quand on a des enfants blablabla) et dont je recois hier un mail annoncant l'arrivée d'un 2e bébé. Sachant que la fille en question m'avait étrangement depuis quelques semaines proposé d'aller déjeuner, bien sur sans mot dire de sa situation. Quel étrange instinct m'a donc préservé de cette heureuse vision surprise qui forcément m'aurait bien plombé le déjeuner. Vous ai- je raconté que la 3e fille de la "bande" de l'époque qui a démarré la PMA plus d'un an après moi mais dont le compagnon avait déjà un enfant et avec qui on avait un peu échangé sur le sujet m'avait sorti "que cela avait ENFIN marché à la 2e IAC" alors qu'elle savait qu'on était en FIV depuis 2 ans et que la 3e avait échoué ? Merci, n'en jetez plus...

 

Bref, le découragement est profond, les questions sont nombreuses et les réponses inexistantes. Avec une question encore plus urgente: comment reprendre courage, vigueur, espoir pour affronter un nouvel essai (fin août si le TEC se fait ?) et surtout un nouveau possible échec (je ne connais que ça alors l'idée que cela marche me parait presque loufoque si j'avais encore la force de faire de l'ironie) que je me vois mal encaisser à nouveau dans l'état actuel ? Et sans autre perspective que de continuer un combat inégal qui m'épuise et dont j'ai l'impression qu'il est voué à l'échec, à cause de trop de facteurs de mauvais pronostics, d'accumulation de causes d'infertilité masculines et féminines bien connues mais sans solutions et dont les difficultés s'additionnent et de perspectives de tenir notre enfant dans nos bras (enfant vivant en bonne santé, comme ils disent joliment dans les stat) si faibles ?
Bref on fait comment quand on est presque au bout du chemin, qu'on se sent désespérement seule, qu'on a tout perdu ou presque et surtout rien gagné, qu'on n'a plus rien ni comme illusions ni comme forces ou solutions de réserve et qu'on n'en peut plus ?

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:01

Dernières nouvelles du front: on attend encore et encore, avec l'humeur qui est plutôt down. Down down down comme disait la chanson. Du nouveau aussi mais pas forcément du bon nouveau... Et le découragement qui gagne du terrain...


Alors commençons par les dernières petites nouveautés qui ne font pas plaisir: une petite infection. Great ! Alertée par quelques petits signes, j'ai en effet fait la semaine dernière un frottis (et oui ce n'est pas parce qu'on est en pma et qu'on en a marre d'écarter les jambes devant 2000 médecins différents pour diverses réjouissances qu'il faut se dispenser du frottis annuel, ai je appris) et un prélèvement pour analyses bactério & co. Résultat: flore de Doderlein pauvre ce qui favorise la prolifération de méchantes bactéries. Le tout évidemment pas bon du tout pour une future implantation d'embryon car cela a atteint l'endomètre. Donc traitement antibiotique pour 3 semaines pour nous deux. 3 semaines... Et on vérifiera si ok. Bref c'est raté pour un transfert sur le cycle qui commencerait mi-mars. Certes on n'avait pas pris de décision sur le TEC en mars ou avril mais voilà, là c'est cuit pour mars. Si encore tout se soigne bien...

Voilà côté physique. Côté humeur, ce n'est pas mieux. entre découragement, envie de rien et l'impression qu'on n'y arrivera jamais. Que ma vie est vide, entre parenthèses. Pourtant, partie en déplacement ces derniers jours, j'espérais profiter un peu de découvrir un endroit nouveau dans une ambiance potentiellement sympa. Mais non, cette impression de ne plus parvenir à profiter de rien, de trainer 10 tonnes de tristesse accrochée à moi (ça, ça s'accroche...). L'impression de regarder les autres vivre et d'être en stand-by. Le cœur qui se serre quand chacun parle de ses merveilleux enfants. Et moi je parle de quoi? De mes 2 embryons dans l'azote ? De mes 8 embryons qui n'ont pas vu le jour l'an dernier ? De ma douleur silencieuse et incomprise ?
Alors je me referme et je parais distante. Avec mes amis, dans mon cercle professionnel, partout. Parfois même à la maison pour ne pas me laisser atteindre par la douleur lancinante qui m'étreint une semaine sur deux. Protection. Solitude. Cercle vicieux de la solitude. Aller regarder la mer. La mer, cette immense étendue de liberté et de mystère qui m'a tant ressourcée quand j'allais la voir souvent. Etre seule, sans être obligée de parler, de faire semblant d'aller bien et de m'enthousiasmer. Ne pas trop s'enflammer lorsque la discussion aborde l'actualité: mariage pour tous, Pma pour tous. Essayer d'expliquer à une nana pourtant éduquée qui me dit a propos de la GPA: mais pourquoi ces femmes ne font pas des FIV ? Essayer de dire en quelques mots et sans se dévoiler que cela n'a rien à voir, que les FIV permettent de pallier tel problème, la GPA un pb sur l'utérus, qui n'ont rien a voir médicalement.
Vouloir voir des signes partout aussi, bons ou mauvais. Tel ce mendiant (je l'ai appris après) qui me jette un bout de laine rouge au milieu d'autres touristes et dont j'apprends après qu'il s'agirait d'une coutume pour aider les femmes qui avaient du mal à enfanter. Pourquoi moi ? Pourquoi moi et une autre fille du groupe de collègues qui souffre d'endométriose avons nous toutes deux hérité de ce bout de laine ? Et cet endroit célèbre dans le monde entier où certains glissent un petit mot/un vœu pour un avenir meilleur, le leur ou celui du monde. Cet endroit où même si je suis athée et un peu en guerre contre l'intolérance des religions toutes autant qu'elles sont, je n'ai pu m'empêcher de penser et d'espérer que ce que je souhaite arrive, vite. Sans aucun rapport avec le poids historique et lien entre les deux lieux, j'avais déjà fait un vœu il y a plus d'un an en touchant une chouette en pierre qui paraît-il exauce tes souhaits. Mouais, 2 FIV plus tard, toujours rien. Je ne parle même pas de miracle sous la couette, mais au moins des FIV qui marchent quoi ! Car si l'arrivée de J1 me met l'humeur très down et ce de plus en plus, c'est je crois plutôt strictement hormonal que lié a une déception qu'il n'y ait pas eu de miracle ce mois ci... Parce que j'ai pas l'impression que les miracles passent par ici...

Voilà c'est pas la joie sur le front... En même temps, la guerre s'éternise et s'enlise un peu et les troupes se découragent. Tellement d'espoir mis dans ce Tec, dans ce traitement pour améliorer l'endomètre (et accessoirement qui me colle un mal de tête permanent depuis 4 mois mais bon c'est accessoire). Et parfois je me dis que ce traitement va juste me permettre de retrouver des paramètres presque normaux de volume endométrial et on est bien placée en tant que PMette pour savoir que cela ne garantit pas une accroche. Et on sait aussi que la dévitrification n'est pas une étape garantie non plus. Alors voilà, il faut rester lucide. Peut être que je fêterai mes 41 ans dans les larmes d'un nouvel échec. 41 ans, 3 FIV, 1 TEC, et après on fait quoi ?


En bonus, un petit épisode de "Vis ma vie de PMette":
Hier soir, cabinet de ma nouvelle gyneco de ville (qui y tate un peu en PMA et en distilbene) où je suis allée faire le petit contrôle ci dessus. J'arrive pour récupérer mon ordonnance, la secrétaire me fait asseoir dans l'entrée, la médecin me prendra quelques minutes pour m'expliquer le tout entre deux rdv. Arrive une nana enceinte (pas de beaucoup) essoufflée. Qui vient pareil récupérer une ordonnance, anémiée en fer d'où sa fatigue. On attend côte à côte, la gyneco sort pour récupérer un truc, elle lui saute dessus (plus fatiguée du tout): "et qu'est ce que j'ai et je suis fatiguée et ça va pas". "Reposez vous" lui dit la gyneco. "Oui mais je travaille" et vas y que je pleurniche. "Attendez moi ici, je finis avec ma patiente". Sort enfin la patiente en rdv, et alors que j'étais arrivée avant elle, cette pétasse, tres probablement enceinte en s'envoyant en l'air n'est ce pas, qui s'engouffre dans la salle de consultation, sans même me demander si elle peut me passer devant. Et moi je pleurniche de mes embryons qui s'accrochent pas et de mon ventre vide et de mon angoisse qui ne me quitte plus de ne jamais parvenir à être mère ?
Voilà c'est encore la double peine de la PMette, t'es là avec ta rage et ton désespoir de ne pas parvenir à être enceinte et tu dois pas broncher quand une pétasse excitée et sans gêne à peine enceinte te passe devant... Alors que tu rêverais d'être à sa place, et que tu passerais pas ton temps à geindre...
Ah et puis, cerise sur le gâteau, sur le retour, je passe devant l'agence immobilière où on avait visité une maison qui nous plaisait. Et bien plus de maison en vitrine, sans doute vendue. Voilà... Pourtant le petit jardin en centre ville et cette grande et belle chambre en face de la nôtre, je la trouvais parfaite pour accueillir deux petits (oui, 2...) et les voir courir dans le jardin. Ben non. Là aussi, on a raté notre tour (et il nous manquait un peu d'argent aussi d'ailleurs mais bon c'est une autre histoire). C'est quand notre tour d'ailleurs ? Celui du bonheur et celui on réussit à avoir notre/nos bébés ? Celui où on peut enfin profiter de la vie et faire de notre quotidien une histoire qui ne soit pas habitée par les larmes et les déceptions? Putain, c'est quand ?

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:19

Malgré un retour aléatoire (vol annulé à cause de la neige sur Paris, retour en train le lendemain et c'est long pour rentrer dans notre province, avec journée de boulot en vrac etc...), malgré un gros orage vendredi (pas dans le ciel celui là) et des tensions entre nous, malgré la difficulté des mois précédents: un petit espoir est revenu vendredi...

 

Le verdict parisien est plutôt bon: 1.54 de volume endométrial contre 0.93 il y a 3 mois. Le traitement semble faire effet. Oui, je "réponds" au traitement, je suis une brave petite patiente bonne élève... La vascularisation de l'utérus affiche désormais des paramètres presque quasi-normaux, enfin il se vascularise quoi. L'épaisseur et le volume progressent. Encore deux mois de traitement et je peux donc espérer être dans la normale volumétrique ie supérieur à 2. Moi qui n'aime pas les normes, et le fait de devoir être dedans et tout ce qui ressemble à du formatage, voilà que j'ai pour une fois envie d'avoir un profil "normal"...

 

Malgré les tensions entre nous, extrêmes certains jours quand la lassitude et l'impossibilité de parler de tout cela et de l'avenir si cela ne marchait pas, on peut donc espérer bientôt (mars ou avril?) un transfert avec des chances "normales" d'accroche. Plutôt les 2 embryons d'un coup selon la médecin parisienne pour, au vu de mon âge (40 passés...) optimiser les chances. Sachant que même si déconseillée à priori, la survenue d'une grossesse gémellaire ne nécessiterait pas de réduction. On n'en est pas là (malheureusement... pourtant à la lecture des blogs de certaines chanceuses, je trouve que 2 cela a l'air sympa...). Revenons au présent. La médecin parisienne émet par contre un gros doute sur la date proposée de transfert par notre centre qui indique un transfert à J19. Or selon elle, nos embryons étant en fait des J6, il faut les ré-implanter à J21. Car il faut compter avec les 2 jours de décalage qui sont liés à ce qui sert de "déclenchement" en cas de TEC. Bref on va recompter tout ça sur nos petits doigts et projetter de faire un gros mensonge sur mon J1 à notre centre pour le cycle de transfert. D'ailleurs à propos de J1, ce petit con (c'est mon blog, je dis ce que je veux) semble avoir envie de se pointer en avance ce mois ci. Au cas où on aurait espéré un miracle...

 

Du coup, malgré tout, malgré l'espoir qui n'est que de revenir à des paramètres normaux et ne garantit nullement le succès, malgré les tensions et les interrogations, on a quand même fait les soldes. Méga soldes même. Show must GO on. Yes !

J'en suis consciente, il faut continuer à vivre "en attendant". (Et il faut continuer à faire les soldes pour relancer l'économie aussi !!!). Il faut essayer de ne pas trop se gâcher la vie. Même si, étant forcé de faire semblant d'aller bien devant l'entourage professionnel et alentours, on a sans doute tendance à craquer et à s'effondrer à la maison. Alors oui depuis disons 1 an et demi, soit en gros depuis la PMA "hard", je ne suis pas forcément très gaie tout le temps et plus du tout insouciante. Mais faut il se cacher devant l'autre ? Ne pas lui montrer qu'on accuse le coup et qu'on a du mal à y croire encore ? Faut-il cacher l'angoisse qu'on peut avoir devant l'avenir incertain, devant le risque que cela ne marche pas, jamais ? Et puis bien sûr, la question taboue: Faut-il occulter ou taire la peur qu'on a de devoir vivre une vie non choisie et pleine de frustrations et de pincements au coeur dans laquelle on a sans doute besoin d'encore plus d'amour pour survivre malgré tout ? Comment vivre avec cette différence entre nous ? Comment faire, seule, le deuil du mot maman ?

 

Petit sondage, vous, vous faites comment, déjà avec la PMA ? Pour vous remonter le moral l'un l'autre sans s'entrainer vers le bas, pour se comprendre même quand on ne vit pas les choses de la même façon parce qu'on n'a pas forcément le même caractère et la même façon d'appréhender les choses ? Est ce que chez vous aussi, c'est Madame qui veut envisager la suite (les FIV suivantes si échec, la stratégie don ou pas don si échec,...) et Monsieur qui préfère faire chaque chose en son temps au risque de ne pas anticiper et de perdre du temps quand on n'en a déjà pas trop mais parce que sinon cela voudrait dire qu'on n'y croit pas vraiment ? Est ce qu'il y en a un qui veut tout faire, tout tenter et l'autre qui veut réfléchir et se fixer des limites ? Pas facile tout ça. Plus si facile en tout cas au fil des mois et des échecs...

 

Alors sans doute faut-il effacer les mauvais moments, ceux où on ne se comprend pas pour ne garder que les bons, ceux où on est sur de s'aimer pour le meilleur et pour le pire. Et sans doute faut il croire dans les petits signes, les petits gestes, les épreuves pour l'instant surmontées ensemble, et oublier les moments de découragement où on dit n'importe quoi. Et il faut croire dans les petits chiffres encourageants: 1.54 pour en revenir au chiffre du jour (enfin de la semaine). Putain 1.54... Et après ? Si ce chiffre pouvait se multiplier par, allez 100 à la louche lors d'une pds, ça serait tellement bien... Si seulement...

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 17:17

3 mois, cela passe vite et si lentement à la fois. 3 mois sans espoir, 3 mois sous tension, 3 mois sous médicaments.

En effet, cela semble tout près mais le précédent rdv dans la clinique parisienne date de mi-octobre et cela fait 3 mois que je suis le traitement de "Docteur Environnement utérin". Le 18 janvier, nous serons donc à nouveau chez elle, afin de voir si mon endomètre réagit au cocktail que j'ingurgite matin et soir religieusement (on a les religions qu'on peut !!).

Donc le 18, sera le jour du verdict.

Soit le volume augmente et on peut espérer avoir un peu plus de chance qu'une accroche se produise (et donne un joli bébé plus tard, rêvons, soyons fous), soit il ne se passe rien à l'intérieur de moi, mon volume endométrial reste toujours aussi tristement "très insuffisant" (jamais eu ça à l'école moi !) et là, et bien il ne nous reste plus qu'à pleurer (et faire les soldes à Paris). Enfin surtout pleurer...

Allez, PNC aux portes, on décolle (et l'endomètre aussi svp)...

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 10:36

Je me lance dans le sondage du jour ! Asp...gic ou Kard...gic ? What's the best ?

Quels sont vos retours et vos avis d'utilisatrices ?

 

Comme nous tentons de trouver des solutions à mon problème de volume endométrial très insuffisant, je suis actuellement sous traitement prescrit  dans une clinique parisienne  pour 3 mois dont Aspegicmais mon centre de province obscur (le centre, pas ma région hein !) qui m'a enfin donné mon protocole de TEC me met sous Kardegic (mieux vaux tard que jamais non ? Auraient ils enfin pris en compte le pb d'endomètre ? Même pas car toutes les filles que je connais dans ce centre en ont ... sauf moi !!) ).

Alors il parait que c'est pareil et qu'entre les deux, mon coeur balance. Mais  vous, vous avez des préférences voire des résultats à la clef pour que je choisisse lequel prendre ?

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 09:22

Il y a un mois, rdv parisien dans une clinique PMA pour des examens nouveaux. Objectif: investiguer du côté immunologique pour voir si une réaction immunitaire (trop / pas assez) pourrait expliquer les échecs d'implantation. Ben oui, en province, ma petite dame, on fait des Fiv basiques sans chercher à comprendre si ça marche pas. Pas de chance !

Premier pari (gagné): le rdv ayant été calé un mois avant, à la jonction d'un déplacement pro et du J du cycle adéquat, il a d'abord fallu attendre de savoir si l'examen avait effectivement été fait au bon J, ie en fenêtre d'implantation pour évaluer la situation dans les jours critiques de nidation. Premiers résultats reçus (enfin 1ere facture en fait): datation ok! Chouette, je n'aurais pas souffert (prélèvement d'endomètre assez douloureux) pour rien !

Deuxième pari (perdu?): RAS côté immuno. "Les paramètres immuno n'expliquent pas les échecs d'implantation" dit la conclusion du rapport. Moi qui espérais une vraie bonne raison, une explication et un traitement ou protocole adapté permettant de croire que tout allait changer: non, rien... Au passage, drôle de monde de la pma qui vous fait espérer avoir un truc qui cloche car cela permettrait au moins de comprendre pourquoi ça ne marche pas ! Crazy world, crazy life...
Reste la grande ennemie, constatée comme à chaque fois: l'insuffisance du volume endometrial... Pour cela un traitement m'a été prescrit lors du rdv du 16 octobre que je prends religieusement matin et soir. A vérifier dans 3 mois si mon endomètre prend des formes... Ne rien tenter avant que l'endomètre soit à 8 mm en phase lutéale... Moi qui plafonne à 7 sous stim juste avant la ponction...parviendrai je a passer la barre, à battre mes record ? Mon cher Utérus, si tu m'entends...
Et après ? S'il ne se passe rien ? Si l'effet du distilbene est plus fort que ce traitement ? Sachant que si le traitement marche, cela nous ramène aux taux de nidation en FIV que nous on connaissons toutes, et qui sont bien loin du gagnant à tous les coups. Ne parlons pas ici des aléas de la dévitrification...
Bilan morose en ce novembre du temps qui passe sans que rien ne se passe: Il nous reste 2 embryons vitrifiés, nous avons fait 3 FIV-ICSI (vous savez compter jusqu'à 4 ?), j'ai 40 ans et je suis à bout de forces physiquement et moralement avec une envie parfois grandissante: tout plaquer, tout arrêter pour sauver ma peau. J'ai l'impression d'être l'ombre de moi même, sans envie (a part une qui conditionne tout...), sans motivation, sans entrain... Et l'impression que cette attente forcée (3, 4 mois au minimum?) m'éloigne de l'espoir...
Bref, 2012, l'année de la loose. C'est confirmé !
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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 13:15

Suite des chroniques de la vie d'une PMette ordinaire. Entre annonces des uns et des autres. Entre vies qui bougent et impression d'être, nous, immobiles au bord du chemin... Le chemin de la PMA, en stand-by pour cause d'endomètre à booster, le chemin de la vie qui donne envie de faire des projets, comme, par exemple, acheter un nouvel appart... mais si la 3e chambre, pourtant belle et grande, devait rester vide ?

 

Ce matin, réunion hebdomadaire avec une structure pour qui je travaille depuis quelques années. Une équipe majoritairement de filles (sauf le boss !) plutôt jeunes. Je m'étais alertée il y a quelques mois du petit ventre de l'une, mais avais été rassurée de la voir picoler à un apéro qui avait suivi. Fausse alerte. Et là, ce matin, début de réunion, et l'une qui prend de grands airs pour annoncer une grande nouvelle... j'ai au début cru qu'elle allait évoquer qu'elle partait ailleurs ... mais non, vous avez deviné, elle est enceinte ! Great ! Me suis sentie toute bête, bredouillant un "ah, bien" qui se voulait souriant. Autant vous dire que ces clients ne sont pas au courant de ma situation, de mes essais, de ma vie. J'avais du inventer une excuse lors d'une FIV pour ne pas venir à une réunion qui tombait en pleine fenêtre d'implantation (journées sans voiture dans mon centre), et l'une qui me sort "mais pas souci, on peut passer te chercher" croyant que c'était un souci mécanique, bref...

 

Il y a deux jours, sur une soirée "networking", j'entends quelqu'un s'exclamer face à une connaissance de travail: "ah, c'est le premier? c'est chouette alors... Et il fait ses nuits ?" et blablabla. Discutant plus tard avec cet heureux nouveau papa (la dernière fois que j'avais discuté un peu perso avec lui il n'y a pas si longtemps, il était célibataire ou voyait très vaguement quelqu'un), j'ai fait comme si je n'avais rien entendu, et rien dit. Pas pu. Pas la force de faire semblant, de cacher ce que ressens. Alors je me tais.

Et puis que dire ? "Félicitations" (pour vous être envoyé en l'air avec succès), "je suis heureuse pour toi" (avec un relent d'amertume/jalousie -puisqu'il faut bien dire la vérité) ? Bref, je n'ai pas envie de sortir les banalités affligeantes qu'on est censé sortir en pareil cas. C'est ma résistance à moi au fait que les gens pensent que tout le monde va se réjouir pour eux, que la société considère ces nouvelles, pourtant privées, comme bien commun de l'humanité. De toutes façons, très franchement, les annonces de grossesse / naissance, soit ce sont celles de proches et donc on en sait plus sur les gens, leur parcours et on peut effectivement se réjouir pour eux et leur parler de ce qu'on vit et des sentiments contradictoires lors de ces annonces, soit ce ne sont que des connaissances, et franchement, on s'en contrefout, non, qu'ils se reproduisent ou pas ?

 

En attendant, voilà, la vie des autres est bien remplie et la mienne, ben, elle est remplie de fenêtres d'implantation qui restent béantes... cette terrible impression de rester sur le bord du chemin, de voir les mois, les années qui passent (teasing: bientôt 1 an depuis la 1ere piqûre de FIV1, l'occasion d'un bilan non ?), de se regarder vivre en attendant de vivre vraiment, de meubler sans trop oser s'engager dans telle ou telle voie, au cas où. Pour une maison, pour des opportunités professionnelles. Oh bien sûr, d'un oeil extérieur, je dois avoir l'air de faire plein de choses et beaucoup me disent "oh mais tu n'arrêtes pas, de voyager, de ci de ça", mais au fond, l'impression qu'il y a un grand vide... Le même vide, qui, sans doute et sans qu'on en parle trop, fait que l'autre jour, au milieu d'un film et de l'incontournable pause pub (et vlan plein de bébés potelés qui courent en couches-culottes), on s'est serré fort la main avec Mr A et que j'ai vu une larme couler sur sa joue...

 

Finalement, moi qui n'ai toujours pas répondu aux couples de "copains" qui m'ont annoncé la naissance de leur 3e récemment, (après tout, ils n'avaient pas répondu à mes voeux en janvier), j'ai trouvé: "merci pour cette annonce et de m'avoir au moins épargné celle de l'annonce de grossesse". ps: Allez vous faire foutre, les fertiles.

 

De mon côté, j'enchaine avec une autre réunion à 14h. Jamais 2 sans 3 ? Ah mais j'oubliais, la dernière fois, il y en a une qui n'était pas là, car elle était chez le pédiatre parce que son mioche avait je ne sais quoi. Bref une affaire d'état visiblement...

 

C'était le billet de (mauvaise) humeur du jour.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:01


Avec quelques jours de retard, résumé des deux derniers rdv PMA, à Paris et ici. Entre espoir et désespoir, entre envie de se battre et découragement...

 

1- Les pistes parisiennes

Commençons par parler du rdv parisien chez "Docteur Accroche", celle rencontrée par Lilou qui avait rdv quelques heures après moi et croisée dans la salle d'attente. On aurait du affrêter un avion de PMettes en goguette !!

Premières impressions: Une clinique qui ne ressemble pas du tout à notre centre au niveau ambiance, et surtout un contact, tant avec la secrétaire qu'avec la médecin qui a encore moins rien à voir avec ce qui se passe ici non plus !! Passons...
Première étape: décrire un peu notre dossier et notre passif, combien d'embryons, combien de transferts etc. Puis écho, matériel performant et moderne, elle calcule un tas de paramètres, confirme, chiffres à la clef que mon endomètre est tout/trop petit. Volume de 0.93, la normale se situe au dessus de 2. Merci le Distilbène... On change  de salle, s'habiller, se déshabiller mais j'ai l'habitude et j'avais mis un pantalon (pas de collants, maline la fille !!). Direction le prélèvement endométrial, douloureux mais je m'attendais à pire et surtout je n'ai pas l'habitude qu'un praticien demande de signaler dès qu'on a mal et qu'elle arrêtera le temps que la douleur s'atténue! Un vrai rêve, enfin pas tout à fait quand même et j'avais un peu chaud tellement cette sensation d'aspiration/tension/brulûres à l'intérieur est désagréable !!! Bref, ça se passe...
Brève discussion une fois que tout cela est terminé avec conseils et prescriptions à la clef. Résultats dans un mois pour connaître le bilan immunlogique que permet le prélèvement d'endomètre (la vision immuno est importante car la grossesse est en fait une exception bizarre sur le plan immunologique car l'embryon/fœtus est toléré par le corps de la femme alors qu'il devrait être reconnu comme étranger selon les lois immunitaires classiques). Cette médecin/chercheur qui développe une approche assez innovante s'intéresse en effet aux relations entre la matrice utérine et l'embryon et essaie de comprendre et de trouver des solutions en cas d'échecs d'implantation ou fausse-couches répétés. En gros, ces résultats immuno pourront indiquer si une éventuelle réaction immunitaire
néfaste peut expliquer les non-accroches et les échecs de FIV. Ceci sous réserve que le prélèvement ait bien été fait dans la fenêtre d'implantation, ce qui n'est pas certain (on le sait après analyse du morceau d'endomètre prélevé, l'idée de devoir recommencer m'enchante...).
En attendant une ordonnance béton pour booster mon endomètre trop riquiqui: vitamine E, l'éternel aspegic et un autre médicament plus exotique (elle prévient "vous n'allez pas comprendre pourquoi je vous le prescris", au moins elle a conscience que la PMette n'est pas un patient passif et que la PMette s'informe !!). En espérant que ce traitement de longue durée puisse permettre d'améliorer les paramètres de l'endomètre (saloperie d'endomètre). Car en effet, ce premier traitement est sur le long terme, à renouveler pendant 3 mois. Vous l'aurez compris: le tec n'est pas pour
demain... Et elle déconseille vivement de se précipiter pour le faire !
Reste une épineuse question: si les préconisations de Docteur Accroche indiquent par exemple de faire un transfert sur cycle naturel ou avec tel ou tel traitement pré-transfert ou lors du transfert, on fait comment pour briefer notre centre d'égocentriques qui nous jetteraient dehors illico s'ils savaient qu'on ose aller prendre avis aileurs ?! Grand Dieu ne s'en remettrait pas !!!  En cachette ? Ne pas prendre leur traitement (au fait toujours pas reçu le protocole ni le compte-rendu de la précédente tentative, ça fait plus d'un mois...) et faire selon les conseils parisiens ? Ou partir,
nos embryons sous le bras, faire le transfert à Paris ?

2- Le coup de massue d'ici

Suite vendredi donc au retour de mon déplacement pro qui suivait Paris. Rdv pour une écho approfondie avec le spécialiste des échos de pointe de la ville. Celui dont la salle d'attente est si mal fréquentée... Après 40 mn d'attente difficile, examen attentif de mon intérieur par cet homme assez humain. Qui toussote d'un air embêté en mesurant, regardant, calculant. Verdict: endomètre d'un volume de 0.9, concordant avec la mesure parisienne. Toujours aussi bas donc... Et selon lui, et en réponse à mes questions, c'est un facteur prédictif crucial de non-accroche. Et c'est donc utile pour prendre la décision de savoir quand arrêter les essais, les fiv étant, comme il l'a rappelé devant moi, pas bonne pour notre santé à nous les femmes... Et car, comme il l'a rappelé aussi, aucun traitement ou technique n'ont réellement montré une efficacite pour améliorer l'implantation. On ne sait pas faire... Et on revient donc sur la rengaine du "on va pas s'acharner"... J'ai forcément essuyé pudiquement quelques larmes devant lui quand il a dit ça. Il avait l'air toujours aussi embêté, ne sachant comment réagir ni quoi dire visiblement pour ne pas en rajouter mais sans vouloir non plus me rassurer et me faire croire à des chimères. A ma question: "avez vous deja vu des grossesses aboutir avec de tels paramètres", il m'a répondu que cette technique d'imagerie fine était trop récente pour qu'il ait du recul. Voila qui est dit mais il ne m'a donc pas dit qu'il en avait vu ne serait-ce qu'1 ou 2, cela m'aurait suffi pour repartir avec un chouilla d'espoir. Mais non... Formalités expédiées avec la secrétaire, je paie (80€ l'echo quand même) et je suis sortie presque en courant pour aller pleurer dans la rue.

Voilà, Docteur Accroche de Paris a t-elle de vraies (bonnes) raisons d'espérer que son traitement marche ? Devons nous accrocher à son avis qui ne semblait pas considérer la situation comme rédhibitoire ? Ou faut-il ouvrir les yeux et comprendre que dans la mesure où on cumule infertilité d'abord masculine (d'où les FIV-ICSI et donc pas possible d'essayer tous les mois, si on exclut la catégorie miracle sous la couette bien sûr) et problème d'accroche et d'utérus, il faut cesser d'y croire avec des chances aussi nulles et passer à autre chose (ah oui à quoi ????)

En attendant j'ai bien sûr commencé le traitement parisien et prend consciencieusement mes 4 comprimés et mon aspegic du matin. Espoir (aussi tenu soit-il) quand tu nous tiens...

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:13


En direct d'une salle d'attente qui ressemble étrangement et tristement à ma/notre vie... A chaud et en direct live donc, retour sur une journée de retour à la maison après deux déplacements,
mais un retour pas forcément comme on le rêve...

Après une semaine de déplacement me voici donc de retour dans notre ville de province. Comme la vie PMA ne s'arrête jamais malgré tout (3 rdv PMA importants en 2 semaines alors que nous sommes en "pause" mais je vous raconterai cela plus tard), me voici dans une salle d'attente de "The" gynéco-échographiste, le meilleur et le spécialiste de la ville des utérus merdiques, comme conseillé par la gynéco rencontrée il y a 2 semaines ici. Bien.

Et me voici en train de vivre un grand (immense) moment de solitude.
Je m'explique: je suis présentement assise dans un canapé vieillot mais confortable, scotchée sur mon iphone. Jusque là tout va bien mais pourquoi scotchée sur l'iphone ?? Car cette salle d'attente (immense et assez classe, faut bien que les dépassements d'honoraires servent à quelque chose) est envahie de couples formés de femmes bien enceintes.
Je suis cernée...  Tiens la dernière arrivée vient de s'assoir/s'affaler à côté de moi et ne trouve rien de mieux a faire que de se caresser le ventre d'un air bête (très bête). Ok ok...
Bienvenue dans un autre monde. Je sens que l'attente va être longue (en fait plus de 40 mn mais je ne le saurais qu'après). Et pas de chance, pour une fois MrA n'est pas venu, je lui avais dit que je n'étais pas stressée par l'examen (pensez-vous, une banale écho-endo...) (ok, un peu mais pas trop par les résultats quand même) et que ce n'était pas indispensable qu'il m'accompagne.
Las, je n'avais pas prévu mon coup et je ne m'attendais pas à ça (ni aux résultats d'ailleurs mais on y reviendra)...
Bref, j'ai là cette désagréable impression d'être un vilain petit canard triste au milieu de ces couples insouciants et heureux dont je me sens si loin... Car parmi tous ces couples qui papotent tranquillement deux à deux, combien ont connu la Pma et son enfer ? Je n'en sais rien mais leur insouciance apparente me laisse penser que la vie à été plus douce pour eux.

Pour ne pas les voir, eux, leurs ventres ronds et leurs sourires béats, j'écris donc ce post, une façon de ne pas m'effondrer et fondre en larmes pendant cette interminable attente entourée de couples heureux. Et nous et nous et nous ??? Y aurons nous droit un jour ? Mais à une précison près: l'air béat et insouciant comme si c'était la chose la plus normale du monde, nous ne l'aurons jamais je crois. Et sans non plus cette impudeur latente: sont ils réellement obligés de se caresser le ventre ici en public ?! Peuvent pas faire ca chez eux ?! Y a t il une obligation d'être
ostentatoire quand on attend un enfant ? Ma douleur est intime, pourquoi leur bonheur doit-il être forcément ostentatoire, partagé ? En plus, indépendamment de ce que je vis (douloureusement) en ce moment par rapport à ça, je trouve cela un peu impudique. Un des mecs dans la salle d'attente s'est vautré dans le canapé sur l'épaule/la poitrine de sa compagne enceinte et et lui caresse le ventre. Mouais. Dans un autre registre, je suis toujours ébahie (négativement) par ces femmes qui allaitent en plein air devant tout le monde. Et cela m'a toujours choquée bien avant que je ne rencontre les joies du désir d'enfant et de l'infertilité. Me viendrait il à l'idée de me mettre moi demain les seins à l'air dans un jardin public ?? Mais si un bébé est pendu à ce sein, c'est normal, mignon, attendrissant ??!! Je n'ai rien contre l'allaitement bien sûr, mais je considère que ces moments sont privés, intimes et je ne supporte pas cette façon de mettre la maternité sur la place publique. Cela doit être ce que ressentent celles d'entre nous passées du bon côté et qui se plaignent que tout le monde et n'importe qui, sous prétexte qu'elles sont enceintes, se sentent le droit de leur toucher le ventre comme si leur grossesse appartenait à l'humanité... Mais je m'éloigne de mon sujet (mais en attendant j'ai réussi à ne pas pleurer...!!)

NDLR: je l'ai fait dans la rue après le verdict du médecin puis aussi à la pharmacie et dans les bras de Mr A de suite après...

Injustice, découragement, lassitude... C'est ça la vie d'une pmette? En attendant, j'ai un peu l'impression que ma vie est à l'image de cette salle d'attente: confortable en apparence (ben oui je
n'ai aucun souci puisque je n'ai pas d'enfant!!), avec des gens autour dont la vie avance et moi, nous, on est en salle d'attente, ne sachant pas ce qui nous attend, même si on se débat comme Don
Quichote (iPhone écrit don qui chute, quel farceur! ) pour essayer de faire changer les choses. Dans un prochain post, je vous raconte les deux rdv, à Paris et ici...

Ps: pour en rajouter dans cette journée de m..., ma valise était restée coincée à laeroport de Barcelone ou j'étais en déplacement (pensée sur place: reviendrons nous ici pour une nième tentative???) et un de mes gros clients menace de dénoncer mon contrat. Enjoy...

Ah une private joke de PMette pour finir, parce qu'il faut bien rigoler un peu: le gynéco-échographe quand je rentre dans son bureau et salle d'examen, me sort: "il faut enlever le bas, parce qu'il faut passer par voie vaginale"... Non, sans blague ???!!!

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 08:48
Chronique de la vie d'une Pmette ordinaire, épisode 3.
Jeudi dans notre ville de province, c'est souvent le soir des inaugurations, vernissages, soirées pro, bref comme partout ailleurs.
Donc jeudi soir, dans notre ville de province, c'était la "soirée des vendanges" des boutiques du quartier. Ou nous devions nous retrouver Mr À et moi après nos réunions respectives. Jarrive un peu avant lui, vais dans une boutique que je connais, prends une coupette (en meme temps, ca a forcement des avantages de ne pas etre enceinte...), papote avec un groupe de gens que je connais et la... Dans un groupe face à moi qui vient d'entrer: le gyneco de mon centre, celui qui est censé me suivre... Ben ça fait bizarre... Lui tout aussi surpris, on s'adresse un regard mi gêne, mi amuse, il s'avance, me serre la main. Bonsoir et on s'éclipse chacun de son côté. Quand j'ai retrouvé Mr À quelques minutes après, j'étais encore toute chose, et il m'a fallu un peu de temps pour me remettre dans l'ambiance de la soirée ! Évidemment je n'ai pas eu le présence d'esprit de lui parler de mes douleurs et je suis partie sans demander mon reste !!
Visiblement nous habitons le même quartier, je l'avais déjà croisé avec madame lors des achats de Noël et un samedi lorsque nous nous baladions mais de loin sans qu'il nous voit. Bref et Donc je confirme ces gens la ont une vie et pire, elles ressemblent à la notre ! Enfin pire ou rassurant je ne sais pas. D'ailleurs, les gynécologues et médecins des centres pma ont ils des enfants, EUX ???
Bientôt la suite des épisodes de la vie ordinaire d'une pmette... Celle de la PMette qui va passer un we à paris et le termine par un rdv dans une clinique...pma bien sur !!!
PMA quand tu nous tiens...
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  • A & A, 40 ans et des poussières, trouver, un peu tard, l'amour de sa vie et avoir envie d'un enfant. Mais un cancer il y a 10 ans et distilbène in utero... Se battre contre l'adversité, s'essouffler, s'aimer en espérant le meilleur...

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