Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 18:40

Il n'y aura pas de jolie fin à cette 4e (et dernière en France) FIV-ICSI.


Malgré l'espoir fou qui nous habitait depuis le transfert, malgré la conviction que cette fois serait la bonne, malgré le sentiment de confiance un peu retrouvée dans l'équipe médicale avec le changement de centre PMA, malgré tout ce qui semblait s'enchainer (enfin) si bien (la nouvelle maison, la vente de l'appart, différentes autres petites choses...), malgré le vert et le bleu auquel je voulais tant croire, c'est du rouge qui est venu assombrir la fin de mon déplacement en Irlande.

Du rouge discret, insaisissable, qui disparait (laissant l'espoir ténu revenir...) mais revient mais du rouge qui signifie comme pour 3 des précédentes fins, la fin. Du rouge face auquel j'étais seule, à m'effondrer en larmes et à pleurer toute la nuit dans ma (jolie) chambre d'hôtel alors que je me voyais tant faire le test-pipi embarqué dans la valise, à distance mais presque ensemble pour partager une jolie nouvelle. Test que je n'ai pas eu le courage de dégainer seule et qu'on a fait ce matin avec le résultat implacable et pas l'ombre d'une nuance de 2e bande à l'horizon. Des retrouvailles à l'aéroport ce matin que je m'étais imaginée si différentes, pleines de larmes peut-être mais d'émotion, pas de cette rage sourde et de cette douleur qui t'écrase et qui me fait pleurer comme un petit animal blessé dès que je suis seule depuis mercredi après-midi. 

 

Pas ça, pas encore l'échec, pas ces traces qui signifient qu'encore et encore, 3 de nos petits ont fini dans les chiottes, je ne sais pas quand, rejoignant leurs 10 "aînés" au fil des 3 ans de PMA. Pas cet échec cinglant qui te fait redescendre en chute libre alors que tu étais montée très haut dans l'espoir / l'auto-conviction / la bêtise de croire que tu pouvais prétendre au bonheur. Non, cela n'a pas l'air pour nous le bonheur... Et la question qui vient déjà: jusqu'à quand faut il essayer, espérer pour tomber à chaque fois encore plus bas, parce qu'on sait que la fin est proche, parce que l'âge, parce que le jour où on aura tout essayé. Alors penser à demain, à la semaine prochaine, quand on aura pleuré tout ce qu'on a à pleurer dans les bras l'un de l'autre, à la prise de sang pour valider l'échec pour l'hôpital, à ce qu'on décidera de faire "après".

Cet "après" dont je pensais qu'il n'arriverait pas parce que cette FIV allait marcher et nous donner l'enfant (ou les deux petits) dont on rêve, qui sont notre amour même si pas faits en faisant l'amour, des petits chez qui on pourrait traquer la fossette, le regard, l'épis, le nez de son papa ou de sa maman. Mais non, cela non plus, on n'y aura pas droit. Alors le chemin est déjà fait, et le choix aussi, de se dire que tout cela ne signifiera pas grand chose quand ce petit aura passé 9 mois dans mon ventre et sera là. Si seulement mon ventre en est capable d'ailleurs de porter la vie pendant 9 mois, ce qui semble bien ne pas être prouvé...

 

Et puis après, si les IAD ne marchent pas, si les FIV double-don ne marchent pas, si tôt ou tard, il faut bien s'arrêter, on fait quoi ? On devient quoi avec cette peine au fond du corps et de la tête ? Avec cette frustration et cette douleur lancinante quand les autres parlent à propos de tout et de rien d'enfant, de descendance, d'éducation, de transmission...

 

Quand en Irlande, le guide blague en disant que la maternité est le seul hôpital d'où l'on ressort deux fois plus nombreux qu'en entrant. Raconte comment ses parents ont eu un enfant mort-né et n'ont jamais pu en faire vraiment le deuil car il avait été emporté directement. Juste les heures d'après, celles où tu as vu les traces de sang, et quand tu as envie de dire, que même si ce n'étaient pas vraiment encore des bébés, toi tu en as perdu 13, dans les chiottes, sans savoir ni quand ni où. Quand tu te tais, parce que tu ne supporteras pas d'entendre un "ah oui mais ça finira pas marcher" ou un "ah mais pourquoi tu ne fais pas des FIV" ou que sais-je d'autre, quand cette douleur et cette peur de ne JAMAIS avoir d'enfant te tient au corps et au coeur et t'empêche de vivre. Et font que tu te tais la plupart du temps, fuyant les discussions et les regards dès que ça parle d'enfant, cachant ta peine et ta rage parce que toi, il semblerait que tu n'aies pas la chance de pouvoir vivre ça. Ce que les autres font tellement facilement. Vivre, fonder une famille, aimer, transmettre, apprendre, raconter, faire découvrir.

 

Et puis le retour, certes enfin dans les bras l'un de l'autre, mais aussi vers la dure réalité du boulot au bureau, avec toutes ces dates que tu avais négligé pensant bien que tu ne prendrais pas le risque de faire trop de route, ou d'aller à une soirée où l'on déguste du vin. Ben non, puisque cela devait marcher.

Et puis une enième mauvaise nouvelle boulot: le dernier gros contrat qui restait qui s'arrêtera dans quelques mois. Ah si le test-pipi avait dit autre chose, j'aurais pu me dire que j'aurais plus de temps et moins de stress pour me ménager un peu surtout si alitée n'est ce pas et donc moins mobile (j'avais déjà réfléchi à comment leur expliquer que je ne me déplacerais plus physiquement mais continuais mon activité). Mais non, je ne serai pas à réfléchir à me reposer, je ne fêterais pas mon anniversaire enceinte (ce mot que je commencais à peine parfois à oser prononcer tellement j'y croyais), je ne partagerai pas avec lui un très beau cadeau presque au moment de l'anniversaire de MrA, je ne fêterai pas le 1er Noêl dans la nouvelle maison avec un bébé. Non tout ça, il semblerait que ça n'arrive qu'aux autres, pas à nous. En ce moment, c'est plutôt une impression de poursuivre la lente descente à pic, dont on ne sait pas où ça va s'arrêter, enfin, ce cauchemar sans fin, quand les nuages, les soucis, les peines s'accumulent de tous les côtés. Jusqu'où ?

 

Je n'ai donc pas eu le courage d'appeler le véto pour savoir si les résultats de l'analyse de la tumeur étaient arrivés. Lui, mon cocker adoré, le seul qui soit capable de me faire sortir de ma tannière en cette après-midi sinistre. Et que j'étais contente de retrouver un peu remplumé comme il avait pas mal maigri. Et que je me prenais à imaginer sur la terrasse et dans le jardin devant mon bureau dans la nouvelle maison pendant que je serais sur une chaise longue ou un canapé à couver. Et à rêver d'avoir (au moins pendant quelques temps) mon chien à côté et mon bébé dans les bras.

Reste-t-il encore des chances que tout cela arrive un jour ? Ou faut il que je commence vraiment à réfléchir à une autre vie, une vie sans enfants, une vie non choisie ?

 

 

Edit du 31 mars

 

Taux du jour: inférieur à 1.

 

Même quand on le sait pertinement, le voir écrit noir sur blanc fait mal. Le noir dans lequel je sombre après le rouge des derniers jours et le bleu et vert dans lequel j'ai tant voulu croire. Et ça fait encore couler quelques larmes, si tant est qu'il en reste après un we à pleurer...

 

Lors de la prise de sang, on explique qu'on vient pour un bHCG, mais qu'on n'a pas d'espoir. On demande si on peut utiliser des aiguilles à ailettes, comme j'ai les veines difficiles, et l'infirmière, par ailleurs très gentille, qui répond "j'ai même mieux, des aiguilles pour nouveau-né". Et là, bien sûr, la PMette fond en larmes, car elle se demande si elle tiendra un jour son nouveau-né dans les bras... et l'autre se confond en excuses, consciente de la gaffe...

Notre quotidien à nous toutes, quand tout nous rappelle ce que nous n'avons pas et que nous n'aurons peut-être jamais...

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
Un petit coucou pour te dire que je pense à toi. <br /> Comment vas-tu ? <br /> Bises. <br /> Lily.
Répondre
6
Bonjour Lily. Merci pour ton petit mot qui me touche beaucoup. Je vais... comme je peux. Je n'ai plus le courage d'écrire sur ce blog, et puis quoi dire, à part raconter les énièmes échecs, la peur de ne jamais y arriver, les tensions diverses et variées, les peines sur le reste de ma vie. J'ai perdu mon chien adoré il y a 8 mois d'un cancer et les 2 IAD faites à Barcelone ont échoué, et quelques autres choses douloureuses dans ma famille et mon couple. Nous partons sur un double don à Barcelone... Mais nous arrivons vers le bout du chemin même s'il faut encore y croire un peu... et qui sait... Je viens d'aller voir ton blog, je vois que tu galères toujours aussi... et que vous partez sur la même option que nous. On peut échanger en messagerie privé avec plaisir, je ne vais que rarement sur le blog désormais. Même si j'ai encore un petit espoir de venir un jour y annoncer une heureuse nouvelle... Apo
P
Coucou, je viens aux nouvelles. J'espère que le moral va malgré le silence. Tu nous manques. Biz
Répondre
6
Je me décide à répondre à celles qui me font un petit mot, vos messages me touchent. Je vais... comme je le dis juste au dessus, avec beaucoup de déplacements et une vie un peu speed aussi pour oublier tout ce qui fait mal. et qui sait en attendant d'avoir la chance de calmer mon rythme pour une bonne raison... Bises et merci pour ton mot Plume. Apo
P
Comment vas tu Apo? Est-ce que cela va mieux?<br /> Est-ce que tu poursuis les essais "bébé" ou fais - tu une pause?<br /> C'était juste un petit mot pour te dire que je pense à toi.<br /> Bisous
Répondre
E
Merci pour ta réponse Apo et d'avoir donné de tes nouvelles.<br /> Je me doutais que ton silence ne présageait rien de bon. Je te souhaite beaucoup de courage et j'espère que la roue va finir par tourner en notre faveur. Je me dis qu'à force d'essayer cela va<br /> finir par marcher...Prends bien soin de toi et da ta santé, c'est la priorité avant de faire une nouvelle tentative. Je pense bien à toi. Eléonore.
Répondre
N
Je pense toujours à toi. J'espère que tu vas mieux. Je t'embrasse
Répondre
6
<br /> <br /> Merci Nana... Mieux... Non pas vraiment, échec IAD1. Des soucis de santé familiaux dont mon chien dont je ne veux pas me résoudre à penser qu'il ne sera plus à si j'arrive un jour à avoir ce<br /> bébé... mais y arriverai je ? Merci pour ton message...<br /> <br /> <br /> <br />
E
Chère Apo, je suis super triste pour toi et les mots sont faibles. Je suivais ton parcours depuis quelques temps car il est similaire au mien ( je viens de connaitre aussi mon 4ème échec de FIV<br /> bien qu'en infertilité inexpliquée et on a le même âge à peu près). J'espère qu'en ce moment tu profites soit de tes vacances soit que tu es allée en Espagne pour l'IAd que tu voulais faire.<br /> L'étranger ce n'est pas évident, je ne comprends pas pourquoi on n'a pas droit à une 5 ème FIV en France surtout dans ton cas d'Iad. Est -ce que tu as trouvé plusieurs cliniques bien en Espagne?<br /> Peux tu m'aider car les devis sont très chers pour un résultat pas certain j'ai l'impression ( 7000 euros à Eugin pour une Fiv Do!) Je t'embrasse très fort et il faut se dire qu'on est loin d'être<br /> seules
Répondre
6
<br /> <br /> Bonsoir Eleonore. Désolee j'ai beaucoup de mal depuis quelques (longs) mois à venir sur le blog. Nous sommes suivis à IVI Barcelone, pour des raisons pratiques, l'Espagne est plus prpche que la<br /> RT pour nous et cela nous permet d'y aller en voiture sans trop anticiper. la 1er IAD s'est soldée par un échec. Nous devions recommencer en septembre mais kyste... Dernière IAD ensuite c'est le<br /> double don "vu nos âges, autant se donner les meilleures chances" a dit le doc... Dur mais on y est prêt mais beaucoup de choses sont difficiles en ce moment dans ma vie (soucis de santé<br /> familiaux) alors je n'ai plus trop la force d'écrire... Nous sommes nombreuses en effet dans cette galère, combien d'entre nous en sortirons heureuses, au pire apaisées ? Apo<br /> <br /> <br /> <br />
T
Mon parcours est très proche du tien (rencontre avec THE mec tard, insuffisance ovarienne, distilbène in untéro...) et je ne peux que t'envoyer tout mon soutien et toute ma force. Beaucoup de<br /> courage pour continuer, beaucoup de courage pour la suite quelle qu'elle soit, et de la douceur un peu aussi...
Répondre
6
<br /> <br /> Bonjour Tartine. je suis allée jeter un oeil sur ton blog mais je n'ai pas trouvé comment t'envoyer de message. Quel type d'uterus distilbene avais tu et qui t'a conseille la chirurgie ? Quelles<br /> opérations as tu eu ? Cela m'intéresse même si personne ne m'a jamais parlé de chirurgie et si on m'a toujours dit que mon utérus était "compatible avec une grossesse" (pour l'instant c'est pas<br /> flagrant malheureusement...). Nous essayons de poursuivre le parcours, mais la 1er IAD à Barcelone vient d'échouer...  Bises et merci pour ton passage<br /> <br /> <br /> <br />
K
I am thinking of you.<br /> I wish you a beautiful summer.<br /> love,<br /> Klara
Répondre
6
<br /> <br /> Thanks Klara. Very hard time here for me, health problems everywhere, my lovely dog not verywell (cancer diagnosed and now he is very tired and seek), and so many ??? for the future... Thanks to<br /> be here even if I do not have a lot of strengh to write, to tell. Just cry and try to stay alive. Take care Klara<br /> <br /> <br /> <br />
B
Un petit mot pour te dire que je pense bien à toi. Des bises
Répondre
6
<br /> <br /> Merci Bounty... Je navique dans les eaux troubles et incertaines de la dépression et de la solitude douloureuse face à l'absence de ce bébé tant espéré de plus en plus cruelle et face à<br /> l'impossibilité jusqu'à ce jour de retenter (kyste, progestérone...) quelque chose.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Bon courage !<br /> Je traverse, pour la N-ième fois le même genre d'épreuve.<br /> Le SF vient de m'appeler pour m'annoncer que mon taux de progestérone était trop élevé et qu'on irait probablement pas au bout du protocole... Encore?! On s'arrête avant même d'essayer !<br /> Nous aussi c'était notre dernière tentative, 9 ans qu'on essaie... c'est dur...<br /> ++ Am974
Répondre
6
<br /> <br /> Comme je comprends... 9 ans c'est long surtout quand il n'y a rien au bout. Si rien ne vous sépare dans cette cruelle attente vaine à ce jour, je vous souhaite d'être forts et unis à deux...<br /> <br /> <br /> <br />
E
Apo comment vas tu ?J'aimerais avoir de tes nouvelles?Ou en es tu?Envoie moi un petit mot si tu veux bien sur ma messagerie contesdefiv@yahoo.fr même si je la consulte rarement.STP.Bisous
Répondre
6
<br /> <br /> Je vais... pas très fort, Eve... On continue à échanger en MP ?<br /> <br /> <br /> <br />
C
Quelle tristesse, quelle douleur et quelle injustice...J'espère de tout coeur que la suite vous sourira.
Répondre
6
<br /> <br /> Merci Choubakette. Je l'espère aussi même si pour l'instant rien ne semble prédire un sourire...<br /> <br /> <br /> <br />
K
I hope you are doing OK. I am thinking of you.<br /> Wishing you all the best.<br /> hugs.<br /> Klara
Répondre
6
<br /> <br /> Thanks Clara. I need all support and wish because hope is far away some days...<br /> <br /> <br /> <br />
F
Je suis moi aussi bien triste pour vous. Prends soin de toi en attendant la fin de la tempête. Et, comme dit Automne, le chemin n'est pas fini, gardez espoir. Bises
Répondre
6
<br /> <br /> Le chemin n'est pas fini mais la suite n'est pas prete de commencer dirait on... alors esperons que tout cela ne tournera pas court... Bises<br /> <br /> <br /> <br />
V
Je suis très triste de lire ces nouvelles...et comme les copines, je voudrais te dire que, passée la violence de la déception et de l'échec, le temps de l'espoir revient toujours...car même si<br /> c'est dur, tant qu'on ne renonce pas, l'espoir est là.<br /> Je t'envoie tout mon courage et tout mon soutien.
Répondre
6
<br /> <br /> Ne pas renoncer... mais à quel prix... Merci et bisou, bon courage à toi aussi...<br /> <br /> <br /> <br />
E
Je suis dégoutée à lire ton post, je l'ai lu le soir où tu l'as écrit et j'ai fondu en larmes ,je n'ai pas trouver les mots pour te répondre car je pense qu'il n'y en a pas d'assez fort .C'est<br /> tellement injuste et dur.<br /> Je voudrais te dire ,t'insufler qu'il y a encore d'autres chemins ( mais ça ne veut pas dire que ça aide à traverser toute cette souffrance passée , il faut du temps pour surmonter) que s'ils vous<br /> restent des forces et encore de l'espoir a enflammé il faut prendre ces autres chemins sans regarder derrière.Vous avez fait tout ce qu'il était possible jusque là ici ,et vous continuerez , il y a<br /> encore du possible encore.<br /> Je te souhaite avant tout de te rétablir et de t'apaiser, c'est primordial.Tout mon courage et mon soutien.Bisous
Répondre
D
Je suis très triste... J'y croyais avec toi...<br /> Pensées et affection
Répondre
6
<br /> <br /> Merci... Deux mois après, c'est toujours aussi dur... Bises<br /> <br /> <br /> <br />
M
Très triste pour toi. Nous avions toutes envie d'y croire et nous y avons cru avec toi. Tant d'espoirs volés et de blessures, tant de deuils… Il est si difficile de se relever… Courage.
Répondre
6
<br /> <br /> Deux mois après, je ne parviens pas à me relever. Tant de deuils à faire en effet... Merci d'être là...<br /> <br /> <br /> <br />
T
je suis sincerement désolée pour toi<br /> pas de mots<br /> <br /> je t"embrasse fort
Répondre
6
<br /> <br /> Merci d'être là. Bises<br /> <br /> <br /> <br />
B
Je suis tellement triste pour vous. Je n'ai pas de réponse à toutes tes questions mais se dire qu'un jour, d'une manière ou une autre, vous serez parents ...<br /> Je vous embrasse ...
Répondre
6
<br /> <br /> J'espère un jour avoir les réponses et parvenir au bonheur. Même si là, l'horizon semble si incertain... Bisou<br /> <br /> <br /> <br />
L
Que dire à cela ? Je ne comprends que trop bien ce que tu ressens et te serre fort dans mes bras.
Répondre
6
<br /> <br /> Je sais que tu comprends... Nous sommes si nombreuses à rester encore sur le quai... Bisous et merci<br /> <br /> <br /> <br />
F
je suis bouleversée à te lire,<br /> aucun mot n'apaisera ce vide, cette peine, cette torture.<br /> je n'ai pas de réponse à tes questions<br /> je ne sais ni quand, ni où, ni comment ....<br /> chacune de nous a son chemin<br /> tu connais mon parcours, tu connais mes choix....<br /> je souhaite si fort que ton histoire s'écrive avec tes derniers mots "nous, les enfants, le chien, sur la terrasse..."<br /> mais aujourd'hui, ta peine, ta douleur si violente a besoin de s'exprimer, de s’échapper...<br /> je t'embrasse
Répondre
6
<br /> <br /> Oh Fabienne, j'ai relu tes mails et je relis parfois tes posts et me dis qu'il faut croire à ses r^ves quel qu'en soit le prix mais c'est si dur entre tout...<br /> <br /> <br /> J'avoue ne pas savoir quels seront les deniers mots et puis je n'ai meme plus la force d'ecrire alors... Bisou et porte toi bien, bientot ton bonheur sera dans tes bras<br /> <br /> <br /> <br />
L
Je suis triste de cette mauvaise nouvelle. J'espère pour vous des jours meilleurs, même si pour l'instant tu as du mal à y croire.<br /> Plein de bisous.<br /> Lily.
Répondre
6
<br /> <br /> Bisous très forts à toi aussi en ces jours cruels. Je pense à toi et j'espère des jours meilleurs pour nous toutes.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Je suis désolée pour vous. C'est toujours plus dur quand on veut y croire fort... Mais c'est quand même important de conserver des émotions au fil des tentatives... Et je ne connais que trop bien<br /> ces fameuses dates pro pour lesquelles on se dit qu'on ne sera pas tout à fait là parce que notre état nous dispenserait d'un investissement trop important... Allez, le chemin n'est pas fini, même<br /> si ce n'est pas ce que tu as envie qu'on te dise pour l'instant, et il reste des espoirs pour que vous soyez enfin heureux vous, vos enfants et le toutou réunis sur votre terrasse ensoleillée.<br /> Courage.
Répondre
6
<br /> <br /> Il y a encore des émotions, mais trop sans doute pour survivre à l'enfer. le chemin n'est pas fini parait il mais je ne sais pas si nous parviendrons à trouver le début d'un nouveau chemin et à<br /> aller au bout du chemin et à en sortir vainqueurs... Bises et à bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
K
dear Apo,<br /> I know that words can not help... only the time will heal the wounds. So I am just sending a warm hug to you.<br /> lots of love from sLOVEnia,<br /> Klara
Répondre
K
Je suis désolée Apo. Quelle injustice. J'y ai cru aussi très fort, j'ai espéré avec toi - j'espère encore pour demain, après demain ou un autre jour, mais pour l'instant je pense fort à toi et<br /> t'envoie de grosses bises de soutien. Courage
Répondre
6
<br /> <br /> merci Kaymet. j'en ai bien besoin...<br /> <br /> <br /> <br />
B
Juste des pensées, baisers et des baumes au coeur. Rien de tout cela ne sera suffisant. Je suis si désolée pour tout vos espoirs. Je t'embrasse fort
Répondre
6
<br /> <br /> Merci... Mes espoirs ont du mal à renaitre et à me maintenir en vie (semblant de vie)... Bisou à toi aussi et courage<br /> <br /> <br /> <br />
D
Je suis muette. Que dire pour soulager ta peine? 1000 fois remonter en selle, 1000 fois se casser la gueule. Jusqu'où? Jusqu'au miracle, jusqu'au bébé. Ou jusqu'au renoncement. Chacun se fixe ses<br /> limites ( que l'on repousse un peu plus, souvent). Mais ne plus rien commencer avant d'avoir envisagé le pire, être certain de pouvoir encaisser l'injustice. C'est un peu ma carapace. Mais bon,<br /> même avec ce blindage, je suis toujours surprise par la violence des événements. Et de tout les imprévus.<br /> Bon courage à vous, prompt rétablissement à Toutou chéri.
Répondre
6
<br /> <br /> Jusqu'où oui ? jusqu'où et à quel prix ? Oui c'est violent, cette vie est violente et cruelle. Reste à trouver comment tenir debout malgré tout. Et ça je ne parviens plus à trouver. Bisou à toi<br /> <br /> <br /> <br />
M
Ton article me fend le cœur. Toutes ces pensées qui ont circulé un jour chez moi et qui déchirent tant intérieurement. La Pma ne réussit pas à tous les couples, on le sait. Mais tant que vous<br /> décidez de continuer et d'y croire, c'est possible. Ne perds pas espoir. Prends le temps de te remettre. Il y aura forcément des jours meilleurs. Baisers de (maigre) soutien...
Répondre

Un Blog De Fiv...

  • : 6cellules
  • : Un blog de FIV, entre difficultés, doutes et espoirs. Et avec des infos scientifiques sur l'AMP
  • Contact

A Propos De Nous

  • 6cellules
  • A &amp; A, 40 ans et des poussières, trouver, un peu tard, l'amour de sa vie et avoir envie d'un enfant. Mais un cancer il y a 10 ans et distilbène in utero... Se battre contre l'adversité, s'essouffler, s'aimer en espérant le meilleur...

Recherche

Archives