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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 18:40

Il n'y aura pas de jolie fin à cette 4e (et dernière en France) FIV-ICSI.


Malgré l'espoir fou qui nous habitait depuis le transfert, malgré la conviction que cette fois serait la bonne, malgré le sentiment de confiance un peu retrouvée dans l'équipe médicale avec le changement de centre PMA, malgré tout ce qui semblait s'enchainer (enfin) si bien (la nouvelle maison, la vente de l'appart, différentes autres petites choses...), malgré le vert et le bleu auquel je voulais tant croire, c'est du rouge qui est venu assombrir la fin de mon déplacement en Irlande.

Du rouge discret, insaisissable, qui disparait (laissant l'espoir ténu revenir...) mais revient mais du rouge qui signifie comme pour 3 des précédentes fins, la fin. Du rouge face auquel j'étais seule, à m'effondrer en larmes et à pleurer toute la nuit dans ma (jolie) chambre d'hôtel alors que je me voyais tant faire le test-pipi embarqué dans la valise, à distance mais presque ensemble pour partager une jolie nouvelle. Test que je n'ai pas eu le courage de dégainer seule et qu'on a fait ce matin avec le résultat implacable et pas l'ombre d'une nuance de 2e bande à l'horizon. Des retrouvailles à l'aéroport ce matin que je m'étais imaginée si différentes, pleines de larmes peut-être mais d'émotion, pas de cette rage sourde et de cette douleur qui t'écrase et qui me fait pleurer comme un petit animal blessé dès que je suis seule depuis mercredi après-midi. 

 

Pas ça, pas encore l'échec, pas ces traces qui signifient qu'encore et encore, 3 de nos petits ont fini dans les chiottes, je ne sais pas quand, rejoignant leurs 10 "aînés" au fil des 3 ans de PMA. Pas cet échec cinglant qui te fait redescendre en chute libre alors que tu étais montée très haut dans l'espoir / l'auto-conviction / la bêtise de croire que tu pouvais prétendre au bonheur. Non, cela n'a pas l'air pour nous le bonheur... Et la question qui vient déjà: jusqu'à quand faut il essayer, espérer pour tomber à chaque fois encore plus bas, parce qu'on sait que la fin est proche, parce que l'âge, parce que le jour où on aura tout essayé. Alors penser à demain, à la semaine prochaine, quand on aura pleuré tout ce qu'on a à pleurer dans les bras l'un de l'autre, à la prise de sang pour valider l'échec pour l'hôpital, à ce qu'on décidera de faire "après".

Cet "après" dont je pensais qu'il n'arriverait pas parce que cette FIV allait marcher et nous donner l'enfant (ou les deux petits) dont on rêve, qui sont notre amour même si pas faits en faisant l'amour, des petits chez qui on pourrait traquer la fossette, le regard, l'épis, le nez de son papa ou de sa maman. Mais non, cela non plus, on n'y aura pas droit. Alors le chemin est déjà fait, et le choix aussi, de se dire que tout cela ne signifiera pas grand chose quand ce petit aura passé 9 mois dans mon ventre et sera là. Si seulement mon ventre en est capable d'ailleurs de porter la vie pendant 9 mois, ce qui semble bien ne pas être prouvé...

 

Et puis après, si les IAD ne marchent pas, si les FIV double-don ne marchent pas, si tôt ou tard, il faut bien s'arrêter, on fait quoi ? On devient quoi avec cette peine au fond du corps et de la tête ? Avec cette frustration et cette douleur lancinante quand les autres parlent à propos de tout et de rien d'enfant, de descendance, d'éducation, de transmission...

 

Quand en Irlande, le guide blague en disant que la maternité est le seul hôpital d'où l'on ressort deux fois plus nombreux qu'en entrant. Raconte comment ses parents ont eu un enfant mort-né et n'ont jamais pu en faire vraiment le deuil car il avait été emporté directement. Juste les heures d'après, celles où tu as vu les traces de sang, et quand tu as envie de dire, que même si ce n'étaient pas vraiment encore des bébés, toi tu en as perdu 13, dans les chiottes, sans savoir ni quand ni où. Quand tu te tais, parce que tu ne supporteras pas d'entendre un "ah oui mais ça finira pas marcher" ou un "ah mais pourquoi tu ne fais pas des FIV" ou que sais-je d'autre, quand cette douleur et cette peur de ne JAMAIS avoir d'enfant te tient au corps et au coeur et t'empêche de vivre. Et font que tu te tais la plupart du temps, fuyant les discussions et les regards dès que ça parle d'enfant, cachant ta peine et ta rage parce que toi, il semblerait que tu n'aies pas la chance de pouvoir vivre ça. Ce que les autres font tellement facilement. Vivre, fonder une famille, aimer, transmettre, apprendre, raconter, faire découvrir.

 

Et puis le retour, certes enfin dans les bras l'un de l'autre, mais aussi vers la dure réalité du boulot au bureau, avec toutes ces dates que tu avais négligé pensant bien que tu ne prendrais pas le risque de faire trop de route, ou d'aller à une soirée où l'on déguste du vin. Ben non, puisque cela devait marcher.

Et puis une enième mauvaise nouvelle boulot: le dernier gros contrat qui restait qui s'arrêtera dans quelques mois. Ah si le test-pipi avait dit autre chose, j'aurais pu me dire que j'aurais plus de temps et moins de stress pour me ménager un peu surtout si alitée n'est ce pas et donc moins mobile (j'avais déjà réfléchi à comment leur expliquer que je ne me déplacerais plus physiquement mais continuais mon activité). Mais non, je ne serai pas à réfléchir à me reposer, je ne fêterais pas mon anniversaire enceinte (ce mot que je commencais à peine parfois à oser prononcer tellement j'y croyais), je ne partagerai pas avec lui un très beau cadeau presque au moment de l'anniversaire de MrA, je ne fêterai pas le 1er Noêl dans la nouvelle maison avec un bébé. Non tout ça, il semblerait que ça n'arrive qu'aux autres, pas à nous. En ce moment, c'est plutôt une impression de poursuivre la lente descente à pic, dont on ne sait pas où ça va s'arrêter, enfin, ce cauchemar sans fin, quand les nuages, les soucis, les peines s'accumulent de tous les côtés. Jusqu'où ?

 

Je n'ai donc pas eu le courage d'appeler le véto pour savoir si les résultats de l'analyse de la tumeur étaient arrivés. Lui, mon cocker adoré, le seul qui soit capable de me faire sortir de ma tannière en cette après-midi sinistre. Et que j'étais contente de retrouver un peu remplumé comme il avait pas mal maigri. Et que je me prenais à imaginer sur la terrasse et dans le jardin devant mon bureau dans la nouvelle maison pendant que je serais sur une chaise longue ou un canapé à couver. Et à rêver d'avoir (au moins pendant quelques temps) mon chien à côté et mon bébé dans les bras.

Reste-t-il encore des chances que tout cela arrive un jour ? Ou faut il que je commence vraiment à réfléchir à une autre vie, une vie sans enfants, une vie non choisie ?

 

 

Edit du 31 mars

 

Taux du jour: inférieur à 1.

 

Même quand on le sait pertinement, le voir écrit noir sur blanc fait mal. Le noir dans lequel je sombre après le rouge des derniers jours et le bleu et vert dans lequel j'ai tant voulu croire. Et ça fait encore couler quelques larmes, si tant est qu'il en reste après un we à pleurer...

 

Lors de la prise de sang, on explique qu'on vient pour un bHCG, mais qu'on n'a pas d'espoir. On demande si on peut utiliser des aiguilles à ailettes, comme j'ai les veines difficiles, et l'infirmière, par ailleurs très gentille, qui répond "j'ai même mieux, des aiguilles pour nouveau-né". Et là, bien sûr, la PMette fond en larmes, car elle se demande si elle tiendra un jour son nouveau-né dans les bras... et l'autre se confond en excuses, consciente de la gaffe...

Notre quotidien à nous toutes, quand tout nous rappelle ce que nous n'avons pas et que nous n'aurons peut-être jamais...

 

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 18:31
L'interminable attente... Interminable mais à ce jour, pas insupportable. L'espoir sans doute... Même s'il est très lucide cet espoir...
Encore quelques jours avant la prise de sang, possible à partir du 27. Mais qu'on fera plus tard, le 28 ou 29, selon les autres éléments présents alors (règles ... ou pas...) car je pars en déplacement quelques jours. Après beaucoup d'hésitations par rapport à si c'était sans risques si accroche et par rapport à laisser mon chien ne serait ce que quelques jours et en de bonnes mains mais je le couve encore plus qu'avant... Pourtant là il va très bien comme si de rien n'était! Bref je pars passer les derniers jours d'attente loin, l'esprit occupé à des choses sympas. L'esprit qui attendra peut être moins fébrilement aussi les résultats de l'analyse de la tumeur du chien, qui donnera le pronostic et les possibilité des traitement (ou pas...). Mais loin de Mr A, revers de la médaille. Et je n'ose imaginer voir nos espoirs se terminer loin de lui et devoir le lui dire au téléphone sans pouvoir me réfugier pleurer dans ses bras et sans être ensemble pour ne pas s'écrouler les heures d'après... Alors pour conjurer le sort et pour faire quelque chose que je n'ai jamais fait les autre fois (partir, prendre l'avion, faire un peu de route) j'aimaintenu ce déplacement et compte bien que ce pays dans lequel je vais passer 4 jours et que j'aime beaucoup ne me décevra pas !

En attendant, évidemment guetter les moindres symptômes, bizarreries, sensations. Des douleurs de règles parfois. Une petite douleur persistante un peu comme un point de côté à gauche. Des veines bleues qu'on croit voir... ou pas... A gauche toujours, une douleur dans un sein par moments. Des seins bien lourds d'ailleurs (mais moins que pendant la stim et les jours d'après ponction), mais comment ne le seraient ils pas avec les doses d'hormones absorbées depuis quelques temps et encore maintenant ? Des petits boutons sur le front et le décolletté moi qui n'en ai jamais ou rarement. Une grande fatigue, mais là encore sans doute merci à la progestérone exogène... L'autre signe, imparable et implacablement lié à la mauvaise nouvelle les autres fois, n'est pas (encore ?) apparu: la baisse de moral soudaine 2 jours avant les premiers saignements ou la pds. Non, là, le moral est en dents de scie mais pas dans la cave.

Ah si un des trucs le plus étrange: alors qu'on parlait de faire des pâtes carbonara ce soir (que j'adore), j'ai parlé de faire plutôt des poireaux, certes avec plein de bon lard fermier et des trucs bien gras et caloriques dedans mais quand même cela ne me ressemble pas ! Effet insidieux de la Voix qui te dit que tu vas choisir de manger des aliments sains et bons ??! Ou quoi ??? Chez moi, dont le modèle d'alimentation est absolument non-diététiquement correct et qui mange des légumes 6 fois par an, c'est assez inouï !!!

Bref, lundi matin, je décolle pour un joli pays que j'adore, dont la couleur est celle de l'espoir, et le symbole celui de la chance. Là bas je verrai mon ami l'océan et ces paysages que j'aime tant. Mais là bas je serai seule si des traces de rouge arrivent un matin. Je pars donc l'espoir au cœur et la peur au ventre. Et avec un test de grossesse... De toutes façons j'en ai un qui se périme en avril alors autant savoir. Savoir si je peux un soir boire un irish whiskey. Oui ça aussi j'adore mais là je vais m'abstenir cette fois sauf si... du rouge vient polluer et gâcher le bleu et le vert...

En fait je pars avec L'espoir qu'on reviendra un jour dans ce beau pays avec Mr A et avec le/les petits.

Mais sont ils encore là nos 3 petits? Accrochés ? Envolés ?
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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 15:15

Quelques news... Les jours passent, lents et rapidement à la fois...

 

Travailler (pas mal mais dur dur), s'agacer un peu parfois contre diverses choses (cf post précédent), se reposer obligatoirement car contrecoup de la stim + l'ami utro (enfin progestan maintenant) = grosse fatigue...

 

 

 

IMG_2187-1-.JPG

Alors voilà on est deux à se faire des petites séances de lumière dorée.

 

 

 

Lui, c'est le fameux cocker adoré qui dort au soleil...

 

 

 

 

Moi je suis juste à côté dans le canapé avec le CD d'hypnose FIV dans les oreilles et je sens (euh enfin j'essaie) de sentir la lumière dorée qui enveloppe mon utérus (celles qui connaissent reconnaitront...). En tout cas, j'écoute la Voix et en fond sonore, il y a les ronflements et la respiration du cocker...

 

Espérons que ces moments privilégiés où on se repose côte à côte vont durer 9 mois et plus encore. Résultats pour la tumeur du chien demain et résultats pour nos petits embryons dans une grosse dizaine de jours...

 

 

Edit de fin d'après-midi

Mais en sortant se promener pour profiter du beau temps printanier, un petit coup de poignard, de ceux qu'on connait tant. Dans la cour, je croise ma voisine, un jeune couple installé depuis 1 an, charmants et tout tout. Et vous imaginez la suite ? Je ne l'avais pas croisée depuis quelques temps et ... un gros bidon qui ne laisse pas de doute possible. Voilà. Je me disais que tôt ou tard cela arriverait vu le profil et l'âge de ces nouveaux voisins. Mais elle était depuis quelques temps en mission à Paris 4 jours par semaine et ne rentrait que le week-end. Comment font ils les gens ? Pourquoi cela semble si facile pour les autres ? Bref je lui ai répondu un bonjour qui se voulait gentil mais surtout interloqué et triste je crains. Ce n'est pas contre eux, bien sûr, ils sont adorables, mais bon voilà, et nous, et nous, et nous... Se dire comme l'a dit Mr A  une seconde plus tard que c'est un signe de fécondité et d'heureux présages dans l'immeuble ou se dire que heureusement qu'on s'en va en juillet, cela m'évitera d'entendre des pleurs de bébé sans que cela soit le mien, encore et encore ?

 

Edit quelques jours plus tard

Rien de très neuf...

Pour le chien, une nouvelle analyse doit être faite sur l'échantillon de tumeur (heureusement pas sur lui, on le laisse tranquille) afin de savoir si c'est un lymphome de "bon" ou "mauvais" pronostic. Il restera alors à décider si la chimiothérapie vaut le coup d'être tentée, sachant qu'elle n'est que palliative, et que c'est très contraignant car perfusion, une journée voire nuit en clinique dans une cage pour mon pauvre choupinet etc etc... Bref alors qu'ici, il tente de profiter de mon indulgence qui était déjà grande à son égard mais qui empire pour, incognito, se poser avec douceur sur mes pieds sur le lit le matin quand Mr A se lève... Pour l'instant il est en super forme et il va donc avoir encore du rab de câlins au prétexte de détecter si d'éventuelles autres boules lymphatiques apparaissaient (saloperies...).

Quant à moi, après une première semaine passée assez sereinement, en plein dans la phase "alertes symptômes" débiles, doutes et espoirs soudains, re-doutes et désespoir, puis sentiment que cela ne peut PAS ne PAS marcher encore une fois. And so on...

Ah si, le truc étrange, c'est que ma boîte mail est inondée de messages de voyant(e)s m'annonçant des grands chagements, des bouleversements, des trucs énormes qui vont arriver dans ma vie...  Et aussi de pubs pour la prise en charge des frais vétérinaires... Pourtant je googlise pas trop (promis, j'essaie) mais comment savent ils ???!

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 13:11

Le jour J, celui de l'espoir et de l'émotion. Celui de l'espoir fou en nos 3 petits embryons jolis...

 

8h30 ce matin, le CHU qui appelle comme convenu pour annoncer qu'il y a des embryons (mais la secrétaire ne sait pas combien, arghhh) et qu'on nous attend après 10h.

Rencontre avec le biologiste qui nous annonce qu'il y a 4 embryons mais un qui est fragmenté, non-congelable et qui ne peut aboutir à une grossesse, au mieux une fausse-couche. Donc ils préconisent d'implanter les 3 embryons (2 à 4 cellules, le top pour des J2, 1 à 2 cellules) et de détruire le 4e. Petite envie de pleurer qui monte. Déjà le résultat, j'avoue que j'espérais mieux au vu de nos résultats précédents (8 ovocytes matures en 2012, 7 embryons obtenus, 4 blastocystes). Et puis l'idée de détruire ce petit bout de nous, si difficile à obtenir, si précieux... Mais avec patience, le biologiste nous ré-explique que cet embryon ne peut pas aboutir à grand chose. La décision qui nous incombe est d'accpeter le transfert de 3 ou de préférer moins. Sachant que les taux de décongélation réussie sont de 80% et que mes chances de nidation sont faibles, ce sera bien sûr 3 sans hésiter. Avec le doux espoir de jumeaux... Mais il est trop tôt pour rêver et se croire au paradis, n'est ce pas...

 

Transfert donc, là encore, une équipe adorable, aux petits soins, qui explique tout. Et pour la première fois, le suivi sous écho avec les petites bulles déposées la haut, là où la muqueuse est la plus épaisse... Oui ce fameux endomètre inespéré à 9.9...

 

Alors installez vous bien les petits, on compte sur vous pour nous offrir le plus beau des printemps et un très beau début d'hiver et Noêl 2014... Non, ne pas se prendre à rêver du premier Noêl dans la nouvelle maison (déménagement début juillet) avec un ou deux petits (et le chien adoré rétabli), non ne pas y croire trop fort, rester lucide et raisonnable... Mais tellement envie d'y croire et de voir enfin l'avenir s'éclaircir...

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:50
Ponction, 4ème du nom, sans doute ma dernière, je l'espère...

D Day donc. Ponction sous AG ce matin.

Réveil ok : quelques douleurs et ventre qui persiste à être gonflé à bloc et douloureux. Mais rien de méchant pour l'instant, les antalgiques doivent encore faire un peu effet. La tête qui tournait mais du fin fond du canapé avec le chien qui dort à mes pieds ça va mieux ce soir.

A noter: un personnel charmant, qui vous dorlote, de la chambre personnelle jusqu'au bloc, vous prend la main pendant que l'autre pose la perf, vous fait respirer pour se détendre... La gyneco qui passe vous voir après le réveil pour voir comment ça va, le biologiste qui vous reçoit pour vous dire le nombre d'ovocytes et la marche à suivre, que la sage femme a déjà gentiment expliqué, prépare l'ordonnance et tout. Bref... Et tout ça à l'hôpital public donc pas dans une clinique huppée et hors de prix! Et un plateau repas correct, pourtant je suis difficile mais le poulet coquillettes était chaud et pas mauvais (ça change de la madeleine emballée d'avant...). bon après il y a eu quand même le cannelé et les mini-donuts amenés par Mr A pour réconforter sa cocotte !

Le plus important: 11 ovocytes ponctionnés, 7 matures et micro-injectés. Malgré mon cauchemar de samedi nuit (réveiller Mr A à 4h du matin en lui disant "j'ai peur d'être en train d'ovuler, ça va tout foirer") bienvenue en Pma !! Un chouilla déçue en fait j'espérais plus vu les doses de stim, finalement cela équivaut presque à la dernière fiv ou il y avait eu 8 ovocytes matures et 7 embryons. Oui j'aimerais tant qu'il y ait ce même nombre et quelque chose à congeler au cas où. Même si tout le monde nous a souhaité "plein de bonnes choses" d'un air sincère en partant... Oui se prendre à y croire à ce plein de bonnes choses, soyons fous, juste 2 bonnes petites choses qui s'accrocheraient et se transformeraient en jolis jumeaux et une troisième avec des résultats bons pour la tumeur de mon chien.
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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 20:51
Rien ne se passe jamais comme prévu en PMA n'est ce pas ?

News du jour:

- la plus importante, confirmée ce jour: ponction lundi matin.

- la plus "réjouissante": les follicules ont bien poussé ("il y a du monde là dedans" dixit à l'écho ce matin) en gros une douzaine jusqu'à 21mm et surtout un endomètre à 9.9 mm (Record absolu et inespéré! Le traitement de Dr L aurait il fini par faire effet au bout d'un an et demi de comprimés et de petits sachets matin et soir?!)

- la plus surprenante (et stressante sur le moment) on déclenche au ... Decapeptyl ! On fera l'ovitrelle... après la ponction ! Surprise et tremblements... C'est quoi ce protocole ? En fait le nouveau protocole du centre qui vise à prévenir les hyper-stimulations. Oui car je suis limite même si pas en zone orange. Ah ça explique le bide gros et gonflé et explosif, la balance qui monte sans raison, les douleurs quand je m'assois, quand je marche, quand je me tourne brusquement... Cool, avais pas eu ça encore, ça manquait à ma vie de Pmette...
Donc Decapeptyl à 20h ce soir pour déclencher, rdv lundi 7h, normalement pas de risques d'ovulation spontanée. Ponction (négociée sous AG), ovitrelle (pour signifier à mon corps qu'on bascule en 2ème partie de cycle) et transfert prévu (s'il y a des embryons bien sur) mercredi...

- la plus satisfaisante: la gentillesse des sage-femmes / infirmières / internes / secrétaires du nouveau centre PMA. aucun regret d'avoir changé à ce jour bien au contraire ! Certes on ne revoit aucun gyneco ou biologiste en chef et on ne voit quasiment jamais la même personne mais quand on est revenu cet après-midi chercher le decapeptyl, celle de ce matin nous a reconnu comme si elle n'avait vu que nous !
Bref pourquoi on est pas venu ici avant... Il ne manque plus qu'ils nous amènent vers la réussite et le bonheur...

Voilà demain soir douche avec mon nouveau gel douche Betatruc...
Ça y est: on y est, la dernière FIV en France, On y est, la peur et l'espoir au ventre, les larmes qui viennent facilement, la tension à son comble ou pas loin. On y est, que sera après-demain? Que seront les jours et semaines suivants?
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 17:01

La vie est une pute. Il parait qu'il faut faire les FIV dans un climat serein et sans stress. FIV en cours sur ce cycle qui a commencé n'importe comment et dans ce nouveau centre PMA. 6 jours de stimulation. La fatigue et les maux de tête qui sont bien présents. Le ventre qui commence à bien peser et tirer.

 

Et hier l'affreuse nouvelle: mon chien adoré a une tumeur. Putain de petite boule dans le cou. La biopsie faite la semaine dernière indique de fortes probabilités de "tumeur à haut grade de malignité". Opérer. Analyser pour donner un pronostic. Chimio ou pas selon le type de tumeur, de réactions espérées et de conséquences. Savoir combien de temps il pourra vivre et connaître la suite, la meilleure pour lui, pour le garder le plus longtemps possible en forme et sans souffrance.


Ne pas pouvoir imaginer le perdre, lui ce compagnon depuis 13 ans, là à chaque instant, quand ça va, quand ça va pas. Lui qui me fait sourire les pires matins, les pires jours, ceux des aléas divers et variés, ceux des soucis qui s'accumulent et même ceux des échecs de FIV, ceux où on se dit qu'on n'y arrivera pas. Lui qui fait qu'on sait que la vie continue malgré tout parce qu'il est là et qu'il attend sa balade, sa gamelle, ses câlins. Parce qu'il est là et que sa tête à poils qui cherche ma main ou qui vient se poser sur mon genou, son regard qui sait tout et comprend tout, ça ne compense pas l'envie d'un enfant mais c'est quand même un truc génial.

 

Alors coordonner son opération et ma ponction, lui vendredi, moi lundi, a priori selon le monitoring de ce matin ("ça démarre fort mais endomètre fin" comme d'hab). Avoir failli arrêter tout pour être sûre d'être là et en capacité à prendre soin de lui le jour J. Et pas comateuse post AG ou en fenêtre d'implantation pour pas pouvoir prendre la voiture.

 

Cette dernière FIV avec nos gamètes, la peur au ventre, la gorge nouée et les larmes qui coulent. Se retenir pour ne pas le stresser, car c'est une éponge avec moi qui ressent tout ce que je ressens. Se dire qu'il est encore là, en pleine forme (paradoxe), roulé en boule au pied de mon bureau et qu'on va aller faire sa balade tout à l'heure et acheter le pain frais tout chaud. Comme ça il aura son bout de pain de la boulangère (et le mien après!).

Ne pas s'effonder mais c'est dur de se battre sur tous les fronts et de tenter de rester debout.

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 22:17
Voilà, nous y sommes. A l'orée du bois de la 4ème (et dernière en france) FIV...

J1 est arrivé, avec quasiment une semaine d'avance, merci... C'était J23, jour du démarrage du Provames sur le cycle précédant le cycle de FIV, ce fut aussi J1... Et un peu panique à bord aussi... l'impression de ne pas être prête psychologiquement, la peur que ce cycle bizarre alors que je suis normalement réglée comme une horloge suisse ne soit mauvais signe, l'angoisse que ce démarrage prématuré qui va décaler le démarrage de la stimulation proprement dite ne soit mauvais pour le bon déroulement du protocole...

Mais la secrétaire / infirmière du nouveau centre AMP s'est montrée rassurante et surtout adorable et réconfortante... On n'était pas habitué à ça...

Voilà donc ce sera une semaine de provames, et le retour du Gonal la semaine prochaine...
Voilà, on y est. Ne pas trop se poser de questions. Ne pas trop se projeter, pas plus que nécessaire. Il sera bien temps jeudi prochain de reprendre ses marques face au stylo de Gonal et de voir ce que donne cette stimulation à dose bien supérieure à ce que je connaissais... Et puis la suite, jour après jour, monitoring après monitoring. C'est si loin tout ça, si irréel d'en être encore là. Il y a deux ans, en février 2012, on était en plein dans la 2ème FIV. Cette fois ci, à quelques jours près, tout se passera presque au printemps. Cette fiv de printemps dans laquelle j'avais tant envie de croire mais ai je encore la force d'oser y croire ? Ce printemps dont je me demandais hier en entendant les oiseaux qui recommencent à chanter à travers la fenêtre du bureau à quoi il allait ressembler...

Pour nous et pour quelques autres Pmettes qui attendent depuis de trop longues années, j'espère que ce printemps sera beau, très beau... Si seulement...
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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:10

C'est presque du Nietzsche... mais ici c'est "Dieu est nul" ! Rendez-vous téléphonique avec Dieu. 10 mn as usual. Sur une plage horaire d'appel possible de 8h30 à 12h30 (et oui comme Orange...). Objectif: debriefing de FIV-ICSI 3. Et de son échec donc, enregistré le 31 août (oui Dieu a un agenda very buzy).

Le verdict de Dieu est le suivant : très content ie très bon recrutement ovocytaire (non, on n'a pas dit pour la DHEA), bons ovocytes avec un taux de maturité top, bon taux de fabrication d'embryons qui ont tenu dans de bonnes proportions jusqu'au blasto (rappel des chiffres: 10 ovocytes, 7 embryons, 4 blasto dont 2 congelés).

Mais pas d'implantation (Mr Dieu ne s'intéresse à un taux de bHCG qu'à partir de 40, les autres c'est minabilissime, donc avec notre taux à 3, on est minable...).

Face à toutes ces évidences et après avoir donc balayé les hypothèses (notamment avec la culture prolongée pour savoir si les embryons tenaient le coup) Dieu a sa réponse: les embryons sont bons. Et devinez qui c'est qui foire sa superbe prestation de biologiste chevronné parvenant à créer des super-embryons malgré mes ovocytes vieillissants et les spermatozoïdes pas top ? C'est qui donc à votre avis ??

Car oui désormais Dieu suputte un problème utérin. Sans blague ??!!! On sait depuis toujours que j'ai un utérus distilbène ! Donc conclusion divine: il faut qu'il y ait une grossesse rapidement (oui je confirme, ça nous plairait bien, vraiment) sinon on sera dans une impasse. Prends toi ça dans la tête.

A ma question: ne peut on pas jouer un minimum sur la vascularisation pour optimiser les chances de nidation ? Réponse de Dieu: si vous avez une recette, donnez la moi, comme cela j'aurais le Prix Nobel (oui Dieu est modeste).

 

Suite des évènements: à priori, pas besoin de refaire une hystéroscopie (merci...) qui de toutes façons avait (hystéro + écho) indiqué que le volume utérin était compatible avec une grossesse. Donc en résumé, on fait le TEC quand on le sent, juste les bilans classiques à refaire si on attend décembre ou janvier.

 

Mon ressenti: Dieu est biologiste et ce qui le fait "kiffer" c'est l'aspect cellulaire, in vitro des choses. Or jusqu'à nouvel ordre, l'embryon doit être réimplanté dans un machin appelé corps humain (qui a ses propres lois et spécificités, pas toujours optimales). Et là, ça l'intéresse plus. Parce que c'est pas son coeur de métier, parce que ça le fait moins tripper, parce qu'en fait personne ne sait comment ça se passe vraiment. Donc selon lui, plus rien à faire : alea jacta est. Et l'impasse possible au bout, tant pis pour nous. Mr A est bien sûr plus positif: il faut y croire...

 

Que nous reste-t-il donc ? L'espoir que le rendez-vous dans une clinique à Paris en octobre nous donne des pistes sur la réelle capacité de l'utérus à accepter/supporter un embryon / une grossesse, et nous permette de comprendre si autre chose est la cause de cette absence de nidation. Il me semble logique qu'il n'y ait pas que le volume de la cavité qui compte mais un ensemble de facteurs, biologiques/immunitaires/morphologiques non ? Allons nous découvrir un autre facteur qui serait lui adaptable et optimisable ? J'ai déjà pris de la DHEA, de l'aspégic nourrisson (je vais m'y remettre d'ailleurs), fait de l'acupuncture, commencé à regarder les exercices de Ludmila (Merci Kaymet, je m'y mets très bientôt !): je ne dirais pas que je suis prête à tout mais pas loin...

 

Voilà, on va repartir dans le planning, calculer quand cela serait le mieux de prévoir un TEC en se laissant le temps d'avoir les résultats et d'éventuelles stratégies thérapeutiques à mettre en place suite au rdv parisien, en se laissant le temps peut-être d'éviter le cauchemar, comme en 2011, d'un Noêl post-échec (euh, en fait est ce mieux de finir 2012, année de la loose sur un échec si échec il devait y avoir ou de démarrer 2013 qui ne rime plus avec année de la loose par un échec ?) Mouais...

 

Bien sûr, il faut espérer surtout et avant tout que le TEC marche, tout seul ou avec des solutions pour optimiser en espérant qu'il en existe. Mais parfois je nous sens dans une spirale infernale dans laquelle on ne maîtrise rien et j'ai l'impression qu'on a fait 3 FIV pour rien si c'est pour en arriver à la conclusion (qui était un des postulats de base puisque l'infertilité, ici, est partagée même si ce n'est pas au même moment dans le processus que cela coince et même s'il n'y a pas de technique médicale au point me concernant), que le goulet d'étranglement se situe dans l'utérus (admirez l'image) et lors de la nidation. Alors comme personne n'a eu la bonne idée d'inventer une alternative ou une prise en charge médicale pour ça, on fait comment maintenant ? On fait demi-tour de l'impasse ? Pour aller où ???

 

Deux questions si certaines ont des réponses:

 

1- Existe-t-il des études sur le taux de survie des blasto dévitrifiés si on le fait 2 mois ou 6 mois après ???

 

2- Si certaines ont des expériences ou références distilbène (enfin si possible grossesse avec distilbène et grossesse réussie si possible aussi), ça m'intéresse... Je lis tout, je regarde tout...

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 11:00

Ecoeurée. Dégoûtée. Découragée. Si ce n'était pas notre avenir qui était en jeu, je serai effarée et folle de rage aussi. Casser les patient(e)s, les décourager fait il partie intégrante du traitement FIV ? Est ce nécessaire de traiter des couples, des hommes et des femmes qui souffrent comme les dernières des merdes de la terre, de leur rappeler à chaque fois qu'il est possible que ce sont de minables incapables ? Il semblerait que dans notre centre, oui.

 

Hier, après le (très et 3e) douloureux échec de vendredi, nous adressons un mail à la secrétaire de Dieu (on ne s'adresse JAMAIS à Dieu directement, et de préférence pas à ses saints, car Dieu craint l'ombre et souhaite rester le maître du monde) pour poser 2 petites questions. 1- Un taux de bHCG de 3 peut il signifier qu'il y a eu un petit minuscule début d'accroche ? et 2- Quand envisager le TEC et quelle est la procédure ?. Petites questions auxquelles la moindre infirmière FIV (loin de moi tout mépris) peut sans doute partiellement répondre, en disant que oui ou non, et que grosso modo, un traitement TEC se déroule avec ou sans piqûres, avec ou sans monitoring, avec 1 ou 2 mois de repos ou de suite (nous souhaitions nous organiser et voir un peu quand le prévoir au mieux). Réponse par mail de la secrétaire ce matin: Dieu a dit que le taux était négatif (pauvres imbéciles, vous croyiez quoi, être capables de réussir, minables infertiles ? Ceci étant, chez moi "négatif" commence pour les chiffres au dessous de zéro...) et que pour le reste, il fallait donner nos disponibilités pour que Dieu, dans son immense bonté, nous accorde un rdv téléphonique un mardi matin (dans 1, 2, 3 semaines ? quand Dieu le voudra, vous n'êtes que des merdes et vous allez les attendre vos réponses). Nous les attendrons donc jusqu'au 25 septembre. Quasiment un mois pour avoir un petit debriefing (qui durera, allez, 10 mn ?) téléphonique sur un événement traumatisant et avoir quelques idées de la suite (si le TEC doit être fait en octobre, cela me laisse 3 ou 4 jours pour m'organiser et prévoir du calme après le transfert, c'est pas grave !)

J'ai donc ce matin appelé ma gynéco de ville qui savait qu'on partait en FIV puisqu'on en avait parlé lorsqu'on était allé la voir tous les deux fin 2011, mais n'avait été tenue au courant de rien par le centre PMA (m'a t on d'ailleurs une seule fois demandé quel gynéco me suivait habituellement ? Non sans doute pas.... Qui elle me dit qu'un taux à 3 est bien faible, qu'il s'est peut-être passé quelque chose surtout si je l'ai ressenti différemment mais que c'est difficile d'être catégorique. Et qu'avec un utérus comme le mien, hypoplasique, plusieurs fausses-couches sont nécessaires souvent pour permettre enfin une grossesse à terme. Cool... Mais quand on est en FIV, on fait comment ? Pour surmonter les essais pour rien, sans accroche, les essais pour rien, avec accroche mais avec fausse-couche (on n'en a même pas encore eu, ou si peu peut-être cette fois ci) pour voir le bout du tunnel et espérer que cela marche au bout de combien d'essais, d'années ? Il est où d'ailleurs le bout du tunnel ? Je constate aussi, après avoir étudié la littérature à ce sujet, que jamais on ne nous a donné de traitement spécifique après le transfert (alors que l'aspirine que j'ai pris cette fois ci de ma propre décision est clairement évoquée dans de nombreuses études comme pouvant compenser un peu le défaut de vascularisation des utérus distilbène).

Alors changer de centre revient au coeur de mes interrogations. Combien de tentatives et d'échecs allons nous devoir encaisser par ces charlatans même pas capables d'adapter le traitement aux profils particuliers de leurs patientes ? Combien de fois allons nous devoir encaisser les sarcasmes et le mépris de ces médecins qui ne sont pas dignes de l'être ? Mais d'autre part, cette 3e tentative a démontré qu'avec une anesthésie générale, la récolte d'ovocytes était bien meilleure, ce n'est même plus qu'une question de choisir entre souffrir ou pas, mais entre ne pas souffrir et avoir une dizaine d'ovocytes ou alors souffrir et avoir 2 malheureux ovocytes! J'ai l'impression qu'on est pris au piège. Partir en Espagne, non pas pour un don mais pour espérer une prise en charge plus humaine (et plus coûteuse avec peut-être des deals de rétrocessions de commissions et d'honoraires ??!) comme le conseille ma gynéco de ville qui me propose de la voir pour discuter de tout cela et vider mon sac ?

Il nous reste 2 blasto mais j'aimerais mettre toutes les chances de notre côté, aussi infimes soient elles, pour que cela marche. Avant de passer à la suite, si suite il doit y avoir.

J'en profite pour lancer un appel à experts: si l'un(e) d'entre vous connait THE ponte spécialiste des utérus distilbène et des stratégies FIV adaptées, je crois que c'est cela qu'il nous faut. Où qu'il soit, à l'autre bout de la France ou n'importe où ! merci par avance...

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  • A & A, 40 ans et des poussières, trouver, un peu tard, l'amour de sa vie et avoir envie d'un enfant. Mais un cancer il y a 10 ans et distilbène in utero... Se battre contre l'adversité, s'essouffler, s'aimer en espérant le meilleur...

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