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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 11:06

Une enquête lancée en France sur les conséquences du DES et notamment le risque accru de cancer du sein; N'hésitez pas à répondre si vous êtes concernée (il y a aussi les "fils" distilbène même si je ne sais pas s'il y en a beaucoup qui passent par ici !), cela prend quelques minutes. Et il y a un questionnaire "témoin" pour ceux qui ne sont pas DES (merci la Fille pour m'avoir fait penser à ajouter cette précision !)

 

Le site de l'étude: www.des-etude3generations.org

 

« Cancer du sein : une étude sur «les filles du Distilbène» »

Mediscoop / Le Figaro , L’Humanité

 

Le Figaro annonce en effet que « pour la première fois en France, une étude épidémiologique est lancée pour évaluer les dégâts sur trois générations, et notamment les risques accrus de cancer du sein, liés à cette hormone de synthèse, le diéthylstilboestrol ou DES, prescrite aux femmes enceintes dans les années 1950 à 1970 pour éviter les fausses couches ».

Le journal indique que « toute personne, concernée ou non, peut se connecter sur le site de l'étude, pour répondre à un questionnaire anonyme, sous l'égide de l'Association de patients «Réseau DES France», avec le soutien de la Mutualité française et le financement de l'Agence nationale de sécurité du médicament ».

Le quotidien rappelle que « depuis son interdiction aux États-Unis en 1971, on a appris que quelque 160.000 femmes françaises dont les mères avaient pris cette hormone étaient susceptibles d'avoir été affectées in utero et pouvaient rencontrer à l'âge adulte des malformations génitales, des difficultés de fertilité ou des cancers particuliers du col de l'utérus ».

Le Pr Michel Tournaire, gynécologue obstétricien et ancien chef de service de la Maternité Saint-Vincent de Paul à Paris, note ainsi qu’« on croyait la page tournée. On pensait que les filles du Distilbène auraient la paix. Or en 2006 une étude américaine a montré 2 fois plus de risques de cancer du sein parmi ces femmes après 40 ans. Puis en 2010, une contre-étude aux Pays-Bas a avancé des résultats inverses, mais les âges et les dosages retenus n'étaient pas les mêmes qu'aux États-Unis ».

« C'est pourquoi nous devons lancer une vaste étude en France, pour évaluer toutes les conséquences du Distilbène sur 3 générations, […] puisqu'on a découvert que les garçons aussi pouvaient être touchés, et leurs petits-enfants », continue le praticien.

Le Figaro remarque cependant que « pour une étude aussi capitale, le budget alloué par l'ANSM n'est que de 40.000 €. Si la mobilisation prend, on est en droit de souhaiter que les pouvoirs publics décident d'investir davantage dans le projet ».

L’Humanité indique également que « l'Association Réseau DES lance la première grande étude pour connaître l’ampleur des effets [du médicament] sur trois générations ». Le journal revient sur cette affaire, relevant notamment qu’« en France, entre 1948 et 1977, plus de 200.000 femmes ont pris du Distilbène ».

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commentaires

K
J'ai aussi répondu à l'enquête témoin.<br /> Bises ma belle
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6
<br /> <br /> merci !<br /> <br /> <br /> <br />
L
Il y a aussi une enquête pour un groupe témoin (femmes non exposées in utéro au distilbène), j'y ai répondu, ça prend 5 minutes.
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6
<br /> <br /> Très juste la Fille ! Merci ! je l'ajoute en précision dans mon post ! J'espère que ça va, toi... Bises<br /> <br /> <br /> <br />

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  • A &amp; A, 40 ans et des poussières, trouver, un peu tard, l'amour de sa vie et avoir envie d'un enfant. Mais un cancer il y a 10 ans et distilbène in utero... Se battre contre l'adversité, s'essouffler, s'aimer en espérant le meilleur...

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