Un blog de FIV, entre difficultés, doutes et espoirs. Et avec des infos scientifiques sur l'AMP
Etant d'une humeur de dogue après (et encore elle n'est pas finie) une journée overchargée et du boulot par dessus la tête, je viens ajouter une couche de bonne humeur... Les FIV = un risque pour la santé des mères qui ne le deviendront peut-être même pas...
Je disais dans un commentaire sur l'article sur le prix des ovocytes asiatiques aux US: "jusqu'à quel prix, humain, physique, financier, sommes nous prêts à donner pour avoir ces enfants" ?
Et bien voilà... Après se pose la question du moins pour les Françaises puisque nos traitements ici seraient moins forts mais moins efficaces: vaut il mieux moins prendre de risques pour rien ou prendre plus de risque pour réussir ?
Une pensée spéciale pour Loosequeen qui récupère de son SHO...
FIV : un risque pour la santé des mères ?
Les médicaments utilisés dans le cadre de la fécondation in vitro (FIV) seraient dangereux pour la santé des mères précise le daily mail, à la suite de deux publications récentes, de la revue Suisse Circulation (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/04/12), et du New England Journal of Medicine (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 10/05/12), révélant que les risques de malformations à la naissance seraient plus élevés pour les bébés conçus à l’aide de techniques d’assistance médicale à la procréation.
Au Royaume-Uni, l’importante utilisation des médicaments visant à améliorer le taux de réussite des FIV par un accroissement de la production d’ovules, serait une des principales causes de décès maternels. Le Professeur Geeta Nargund, chef du département de procréation médicalement assistée de l’hôpital Saint George, précise que la stimulation ovarienne à haute dose peut être à l’origine du développement, chez la femme, du syndrome de l’hyperstimulation ovarienne (SHO), une maladie qui peut être mortelle dans certains cas. Ainsi, au Royaume-Uni, 30 000 cas de SHO auraient été enregistrés, entre 1991 et 2007. Elle ajoute que les traitements utilisés en France, aux Pays-Bas ou encore en Belgique, ont certes un taux de réussite moins élevés, mais ils sont moins dangereux.
Daily Mail (Mario Ledwith) 14/05/12