Un blog de FIV, entre difficultés, doutes et espoirs. Et avec des infos scientifiques sur l'AMP
L'AMP revient dans les débats, ceux, à la rentrée, du Comité National Consulatif d'Ethique en tout cas. Avec la GPA au programme. Mais avant de se poser ces questions pour raisons sociétales grâce / à cause de l'actualité du mariage pour tous et de la "PMA pour tous", ne devrait on pas se les poser (et se les être posées) pour ceux pour qui la PMA est incontournable pour raisons médicales. Et faire en sorte que la PMA soit déjà vraiment pour tous ceux qui en ont besoin avec une infertilité médicale avérée (avérée qui peut être inexpliquée d'ailleurs bien sûr) et faire en sorte que cela soit un parcours moins semé d'embûches et d'échecs en France ?
« Le Comité d’éthique souhaite une réflexion large sur la PMA »
La Croix
La Croix note qu’hier, « Jean-Claude Ameisen, le président du Comité consultatif national d’éthique, a indiqué que les états généraux sur les indications «sociétales» de la procréation médicalement assistée (PMA) auraient lieu en octobre et novembre ».
« Il considère que la gestation pour autrui doit faire partie de la réflexion, de même que la question de l’anonymat et de la prise en charge financière », relève le quotidien, qui explique que le responsable « a précisé la méthode des états généraux organisés dans ce cadre : un panel de citoyens tirés au sort et préalablement formés se réunira entre octobre et novembre […] et formulera des recommandations avant la fin de l’année ».
Le journal observe ainsi que « sans préjuger des conclusions, Jean-Claude Ameisen a donné des précisions sur le périmètre de ce travail. Sous les feux des projecteurs ces derniers mois, la question de l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples homosexuels est centrale. Selon le président du CCNE, elle implique une réflexion sur la gestation pour autrui, même si le CCNE a déjà rendu un avis négatif il y a 3 ans sur l’opportunité de légaliser en France les mères porteuses ».
« Mais il y en a d’autres : à partir du moment où l’on s’interroge sur les indications «sociétales» de la PMA, sans lien avec l’infertilité, il faut se pencher sur la demande de certaines femmes, non stériles, de congeler leurs ovocytes «pour plus tard» », poursuit La Croix.