Un blog de FIV, entre difficultés, doutes et espoirs. Et avec des infos scientifiques sur l'AMP
Protocole ready ! FIV 3 à l'horizon du mois d'août se précise... Même si on n'a toujours pas réussi à avoir quelqu'un du centre, le gynéco qui me "suit" (est ce vraiment le terme qui convient ??!) ne me rappelle pas lorsque j'appelle en disant que je souhaiterais voir un point avec lui pour la prochaine tentative, aucun commentaire sur les dernières analyses (enfin si, un savoureux et laconique "résultats compatibles avec une nouvelle tentative"....). Mais pas de surprise, après les 3 semaines réglementaires "nécessaires" à Dieu débordé (cet homme est important, so important) pour pondre le protocole: On prend les mêmes et on recommence... Pourtant avec le succès que l'on sait...Cetrotide de J1 au déclenchement, Gonal dès J2 a 112.5 (petit dosage non?) et Ovitrelle pour déclencher. Si, une petite innovation: Luveris, (quelqu'un connaît, a utilisé ???) à utiliser à la demande (euh c'est à dire ?).
Les 2 autres nouveautés de l'épisode à venir seront: une AG obtenue à la sueur de mon front (plutôt à la douleur de mon intérieur, passons), et un transfert à J5... Manière que Mr Dieu vérifie si c'est bien moi qui empêche la nidation des embryons ou si ce sont bien mes ovocytes soit disant pourris qui font des embryons pas viables, enfin c'était à demi mots ce que ce Dr Connard (comme dirait Loosequeen de son ex-anesthésiste) a insinué la dernière fois... Vous noterez que dans tous les cas, c'est moi qui fout le truc en l'air, hein ? Ben oui, quoi, la faute aux femmes voyons ! Misogynie flagrante de vieux beau tombé bien bas et d'un milieu médical très masculin et un peu trop sûr de lui ??
Bref, même si FIV 3 sera très très probablement dans ce centre pour ne pas perdre de temps et profiter d'un essai dans le "calme" de l'été, l'envie de changer de crèmerie est bien présente. Même si j'espère ne pas avoir le faire et ne pas avoir besoin de penser à un 4e essai, vous me suivez ? J'essaie donc en ce moment d'avoir un 2e avis, pour savoir si le "On ne va pas s'acharner, si pas d'accroche cette fois, pas la peine de continuer" pris en pleine gueule lors du debriefing de FIV2 est cohérent et réaliste ou simplement une tentative supplémentaire de nous déstabiliser et décourager.
Allez pour finir, j'ai lu hier dans ma revue de presse que les qualités premières d'un "bon" médecin étaient: la qualité d'écoute, la capacité à établir une relation de confiance, la disponibilité... Voilà qui m'a bien fait rire (jaune, voire caca d'oie...) !!!
Sinon à part ce "rien de neuf sous le soleil de mon ordonnance", me voici aujourd'hui sous la pluie bretonne mais qui rend la côte encore plus jolie, poétique et déserte comme j'aime. L'occasion d'une ballade les pieds dans l'eau, d'une escapade pré-congrès pour faire un peu de shopping TPMG, de se dire que la vie peut parfois être presque agréable et intéressante. L'espace de quelques secondes au moins avant que le nuage noir PMA n'obscurcisse à nouveau mes pensées. Vivement le petit we en amoureux qui commence demain soir pour oublier tout et vivre, malgré tout, le présent...
Edit de quelques quarts d'heure plus tard: le soleil est revenu sur la Bretagne, les averses ne durent jamais longtemps ici. Si seulement les nuages de la PMA pouvaient partir aussi vite...
Edit du 22 juin: près d'une semaine après, mon gynéco m'a rappelé et a daigné, lui, me commenter (un peu, faut pas pousser non plus) mon bilan, qui a surtotu cet oestradiol fort qui rend les autres résultats difficilement interpétables et comparables. Me voilà guère avancée... Mais selon lui, l'AMH de bon niveau reste malgré tout gage d'espoir. Il a aussi souscrit à ma question de faire un contrôle (frottis, oui j'ai demandé à faire un frottis, qui l'eut cru, pas moi en tout cas, voilà où mène la PMA, être prête à tout pour se donner toutes les chances...) afin de vérifier qu'il n'y avait pas d'infections, ce qui est nuisible à une accroche et nécessite le cas échéant petit traitement antibio avant FIV. On le prescrit en routine à chaque fois et là rien. Et pour réagir à vos post (et vous remercier d'abord d'être là et de me soutenir dans ce monde de brutes), le gynéco qui me suit (et rappelle une semaine après...), est du genre vieux médecin de famille, un peu du genre aussi à te faire culpabiliser si tu mentionnes que tu veux continuer à travailler pendant les essais pour ne pas psychoter trop ("il faut savoir ce qu'on veut et où sont ses priorités", m'avait il dit la première fois, me laissant, vous imaginez, bien en pétard) mais plutôt gentil et a l'air de s'intéresser à vous et à ce que vous êtes. Mais tout est régi par l'infâââme biologiste en chef qui, lui, vous balance des remarques acerbes et misogynes plus vite que son ombre...